Chine contre-attaque après les accusations de Trump sur la violation de la trêve tarifaire
La Chine a riposté après que le président américain Donald Trump l'a accusée de violer une trêve tarifaire conclue plus tôt ce mois-ci. Washington et Pékin avaient convenu de réduire temporairement les droits de douane après des négociations à Genève. Cependant, Trump a affirmé vendredi que la Chine avait "totalement violé son accord avec nous". Le représentant américain au commerce, Jamieson Greer, a précisé que Pékin n'avait pas supprimé les barrières non tarifaires comme prévu. La Chine, sans répondre directement, a exhorté les États-Unis à "cesser les restrictions discriminatoires". Ces échanges tendus ravivent les craintes d'une escalade des tensions commerciales entre les deux plus grandes économies mondiales. Trump a justifié son approche sur Truth Social, affirmant que ses tarifs avaient été "dévastateurs" pour la Chine, l'obligeant à conclure un accord rapide. L'ambassadeur Greer a souligné que Pékin tardait à lever certaines contre-mesures, comme les listes noires d'entreprises américaines. La Chine a répliqué en demandant aux États-Unis de corriger leurs "actions erronées" et de respecter les consensus de Genève. Les discussions se poursuivent malgré un ralentissement, selon le secrétaire au Trésor Scott Bessent. Par ailleurs, un tribunal américain a jugé que Trump avait excédé son autorité en imposant des tarifs, bien que cette décision ait été suspendue en appel. Cette affaire pourrait compliquer les futures négociations commerciales des États-Unis.