Je vends mon condo : dois-je informer les acheteurs des produits chimiques utilisés sur la pelouse ?
Je prévois de vendre mon condo dans une copropriété qui utilise encore des produits d’entretien paysager toxiques. Bien que légaux, ces produits chimiques présentent des risques pour la santé (dont le cancer) des résidents et des animaux, ainsi que pour l’environnement. Malgré nos efforts, l’association refuse de changer ses pratiques. Dois-je informer les acheteurs potentiels, surtout ceux avec enfants ou animaux ?
Les agents immobiliers conseillent la transparence sur les risques à l’intérieur du logement, mais qu’en est-il des dangers extérieurs créés par l’homme ? Vous avez participé à une campagne pour bannir ces produits, mais l’association continue. Les pesticides légaux sont considérés sûrs si utilisés conformément à la loi, mais vous contestez cette sécurité. Votre souci pour l’environnement est louable.
Cependant, à moins que l’association ne s’engage publiquement à abandonner ces produits, les acheteurs supposeront une gestion classique des espaces verts. Si l’association enfreint la loi (comme l’absence de signalisation), vous pouvez exiger le respect des règles. Mais ces pratiques ne sont pas cachées. Votre responsabilité ne va pas jusqu’à éduquer les acheteurs sur ces normes.
Un épicier n’a pas à informer ses clients sur les pesticides des produits conventionnels. Les critiques de ces produits sont accessibles, mais leur usage reste la norme. La transparence s’impose pour les écarts aux pratiques courantes, pas pour ce qui est légal et attendu. Vous pouvez exprimer vos inquiétudes, mais ce n’est pas obligatoire.
Question bonus : Mon ex-mari occupe notre appartement en copropriété sans payer de loyer, alors que nous aurions pu le louer. Il verse une pension alimentaire, mais cela ne couvre pas mes frais de logement. Devrait-il me compenser pour son occupation exclusive ? Il considère que la pension suffit, mais je vois ces questions comme distinctes.