Un scientifique prédit que l'humanité pourra inverser le vieillissement d'ici 4 ans
Ray Kurzweil, informaticien et futurologue de renom, affirme que l'humanité atteindra la « vitesse de fuite de la longévité » d'ici 2029. Ce concept révolutionnaire suggère que les progrès médicaux et technologiques permettront bientôt d'augmenter l'espérance de vie de plus d'un an par an, offrant ainsi un gain net de temps. Bien que séduisante, cette théorie reste controversée et nécessiterait un accès universel aux technologies médicales les plus avancées.
La mort et les impôts ont longtemps été considérés comme les seules certitudes de la vie. Mais pour Kurzweil, ancien ingénieur de Google, la mort pourrait bientôt disparaître de cette liste. Lors d'une interview avec Bessemer Venture Partners, il a expliqué que passer le cap de 2029 permettrait à l'humanité de « remonter le temps » en gagnant plus d'espérance de vie que le temps qui s'écoule.
Kurzweil s'appuie sur l'accélération des avancées médicales, comme le développement rapide des vaccins ARNm contre le COVID-19. « Nous avons créé le vaccin en deux jours grâce au séquençage de milliards de séquences d'ARNm », a-t-il déclaré. Selon lui, la biologie simulée et d'autres innovations propulseront ces progrès dans les cinq prochaines années.
Cependant, Kurzweil précise que la « vitesse de fuite de la longévité » ne signifie pas l'immortalité. Les accidents et maladies imprévisibles, comme le cancer, restent des risques majeurs. Il évoque toutefois une réduction des accidents mortels grâce à des technologies comme les voitures autonomes.
Reconnu pour ses prédictions technologiques précises (comme l'avènement des smartphones et l'intelligence artificielle), Kurzweil a aussi commis des erreurs. De plus, même si ce concept devenait réalité, son impact dépendrait d'un accès équitable aux soins—un défi colossal, comme le montre la persistance de la tuberculose malgré les traitements existants.
En résumé, si l'idée de « rajeunir » statistiquement est fascinante, elle reste une hypothèse. Pour l'instant, la mort garde son statut d'inévitabilité.