J'ai fait des dizaines de safaris en Afrique, et voici la meilleure façon d'observer la faune – et ce n'est pas en 4x4
Avec des dizaines de safaris africains à mon actif, j'ai découvert une manière bien plus captivante d'observer le Big Five : le safari à vélo. Loin des traditionnelles game drives, cette aventure combine effort physique, immersion totale dans la nature et contribution à la protection de la faune.
Lors de ma première expérience dans le désert du Kalahari, notre guide Kyle MacIntyre m'a rassuré : « Le vélo est une façon naturelle et pure d'explorer la brousse ». Armé d'un fusil (jamais utilisé), il nous a fait découvrir des sentiers d'éléphants où les animaux, curieux ou indifférents, ne nous percevaient pas comme une menace.
En octobre dernier, j'ai participé au tout premier Wagora Bike Ride organisé par Singita Explore en Tanzanie. Ce safari cycliste de cinq jours rend hommage à Kitaboka Wagora, un éclaireur anti-braconnage tué en 2008. Les fonds récoltés profitent au Grumeti Fund, qui emploie près de 100 gardes protégeant 350 000 acres de Serengeti.
Nos journées commençaient à l'aube avec un café autour du feu, avant d'enfourcher nos vélos pour 30 km de pistes traversant la réserve de Grumeti. Notre groupe hétéroclite – du pro du Tour de France à la débutante – progressait sous escorte armée, entre pauses ravitaillement et observations de lions aux jumelles.
L'après-midi était consacré aux massages, tea time et game drives classiques. Le soir, des dîners gastronomiques clôturaient ces journées où sport et safari s'unissaient pour une cause noble : sauver le Big Five tout en revivant la magie de « Le Roi Lion » en réel.