Une élue républicaine accusée d'avoir ordonné à son équipe de créer des comptes anonymes pour la promouvoir
Nancy Mace, membre républicaine du Congrès pour la Caroline du Sud, se présente comme une codeuse autodidacte, une image qu'elle cultive pour asseoir son expertise technologique. Cependant, d'anciens membres de son équipe affirment qu'elle leur a demandé de créer des comptes anonymes sur les réseaux sociaux pour surveiller sa réputation et la défendre en ligne. Ces allégations, rapportées par plusieurs sources anonymes, soulèvent des questions sur l'utilisation des ressources publiques à des fins personnelles.
Selon ces anciens collaborateurs, Mace aurait insisté pour qu'ils créent ces comptes 'burner' afin de répondre aux commentaires critiques et de promouvoir une image positive d'elle-même. 'Nous étions du personnel du Congrès, il y avait des choses bien plus importantes à faire pour nos électeurs', déplore l'un d'eux. Le bureau de Mace a refusé de répondre aux questions détaillées sur ses compétences en programmation.
Parallèlement, Mace s'est imposée comme une alliée fervente de Donald Trump, n'hésitant pas à proposer des lois controversées, comme celle visant à interdire aux personnes transgenres d'utiliser les toilettes correspondant à leur identité de genre dans les bâtiments fédéraux. Elle est également active dans le domaine de la politique technologique, avec des projets de loi visant à moderniser les systèmes informatiques gouvernementaux.
Les accusations contre Mace ne s'arrêtent pas là. Lors d'une allocution au Congrès, elle a accusé son ex-fiancé, Patrick Bryant, de violences physiques et de détention d'images d''adolescentes'. Ces allégations, que Bryant dément, ont conduit à une enquête des autorités de Caroline du Sud. Dans une déposition, un ancien consultant de Mace a décrit son obsession pour la technologie, affirmant qu'elle créait des bots et des comptes anonymes sur les réseaux sociaux pour son propre usage.
Malgré ces révélations, Mace continue de cultiver son image de technophile avertie, bien que ses anciens collaborateurs remettent en cause la réalité de ses compétences. 'Je ne l'ai jamais vue coder', confie l'un d'eux, soulignant le décalage entre son discours et ses actions.