Un coach Peloton découvre une masse inquiétante sur sa côte : son récit poignant d'une épreuve médicale
Bradley Rose, 38 ans, coach Peloton basé au Royaume-Uni, entraîneur personnel certifié NASM et acteur, a survécu à un AVC en 2019 avant de faire face à une nouvelle épreuve : une tumeur suspecte sur sa côte. Voici son histoire, racontée à la journaliste Cindy Kuzma.
Début février, Bradley se réveille avec une grosse masse douloureuse sur une côte. Pensant initialement à une blessure musculaire liée au sport, la douleur s'intensifie le lendemain, évoquant une sensation de coup de couteau. Sa femme Sophia, enceinte de leur premier enfant après des années d'infertilité, l'incite à consulter.
Six ans plus tôt, Bradley avait ignoré les symptômes de son AVC causé par une malformation cardiaque congénitale. Cette fois, il consulte rapidement. Le médecin évoque un possible sarcome, un cancer des tissus mous ou des os, et demande une IRM en urgence via le NHS.
En 2021, Bradley avait déjà eu un lipome bénin retiré simplement. Mais cette masse bien plus douloureuse l'inquiète. Ses recherches sur le sarcome - cancer agressif nécessitant parfois l'ablation de côtes - le plongent dans l'angoisse avant son cours Peloton.
L'IRM, réalisée deux jours plus tard, réveille le traumatisme de son AVC. Pendant l'attente des résultats, Bradley continue d'enseigner malgré son stress, alors que lui et Sophia déménagent et préparent l'arrivée de leur bébé.
Les résultats de l'IRM s'avèrent peu concluants. Le médecin propose soit une biopsie suivie d'une ablation si nécessaire, soit une ablation immédiate avec biopsie ultérieure. Bradley opte pour la seconde solution, refusant de vivre avec cette épée de Damoclès.
L'opération a lieu quelques jours plus tard, après un déménagement chaotique. Retardée par des urgences, elle se déroule finalement à 18h. Contre toute attente, Bradley supporte bien l'anesthésie, mais passe une nuit d'hôpital éprouvante avec seulement 10 minutes de sommeil.
Le retour à la maison s'accompagne de douleurs intenses. Bradley refuse les opioïdes, préférant supporter la douleur avec des patchs de lidocaïne. La taille de la cicatrice, bien plus importante que prévu, le choque ainsi que sa femme.
Deux semaines post-opération, Bradley doit voyager aux États-Unis pour son green card. Malgré l'inconfort, il gère la douleur avec des patchs et de l'aspirine forte. À Washington, il reçoit enfin les résultats de la biopsie : la tumeur est bénigne.
Un immense soulagement l'envahit. Il décide alors de partager ouvertement son expérience avec la communauté Peloton, qui le soutient chaleureusement. Cette épreuve lui rappelle l'importance de parler des problèmes de santé, comme il l'a fait pour son AVC.
De retour au travail peut-être trop tôt, Bradley souffre pendant les cours, ses bandages se remplissant de sang. Un voyage à Tenerife en "babymoon" lui offre enfin le repos nécessaire pour une vraie convalescence.
Deux mois après l'opération, il garde une cicatrice importante et une petite masse résiduelle. Si l'aspect esthétique le complexe en tant que coach sportif, il se sent chanceux que la tumeur soit bénigne.
Cette expérience l'a marqué psychologiquement, survenant à un moment qui aurait dû être uniquement joyeux. Il en retire plusieurs leçons : l'importance du diagnostic précoce, la nécessité d'un bon système de soutien, et la patience dans la guérison.
Bradley conclut sur une note d'espoir : après son AVC, il a réécrit son histoire pour devenir coach chez Peloton. Aujourd'hui, il apprécie d'autant plus sa santé et sa vie, déterminé à ne jamais les tenir pour acquises.