Un jeune policier se suicide après des complications 'débilitantes' suite à une opération des yeux au laser
Un jeune policier de Pennsylvanie, Ryan Kingerski, âgé de 26 ans, s'est suicidé quelques mois après avoir subi une opération de correction de la vue au LASIK. Ses parents, Tim et Stefanie Kingerski, affirment que les effets secondaires 'débilitants' de l'intervention sont à l'origine de ce geste tragique. Bien que les experts en vision soutiennent que cette procédure est généralement 'sûre et efficace', le cas de Ryan soulève des questions sur les risques sous-estimés.
Ryan, décrit comme une personne 'drôle, spirituelle et sincère' par ses proches, était un officier dévoué du département de police de Penn Hills. Passionné de golf et proche de sa famille, notamment de son frère jumeau Jacob, il avait opté pour le LASIK en août 2024 pour se libérer des lunettes et lentilles de contact qu'il portait depuis le collège.
Dès le retour de l'opération, Ryan a signalé des problèmes de vision dans son œil droit. Ses symptômes, incluant maux de tête sévères, vision double et halos lumineux, n'ont fait qu'empirer avec le temps. Malgré des consultations auprès de multiples spécialistes, aucun amélioration n'a été constatée. Un expert a révélé que ses cornées trop fines le rendaient inéligible à cette chirurgie.
En janvier 2025, cinq mois après l'opération, Ryan a mis fin à ses jours, laissant une note accusant le LASIK d'avoir 'tout pris'. Ses parents, rejetant toute antécédent de troubles mentaux, militent désormais pour une meilleure information des patients et une responsabilisation de l'industrie. Ils ont porté plainte auprès de la FDA, qui reconnaît des lacunes dans le signalement des complications.
Ce drame n'est malheureusement pas isolé. En 2018, la présentatrice météo Jessica Starr s'est suicidée après des complications similaires, tout comme l'étudiant Max Cronin en 2016. Face à ces cas, les professionnels du secteur maintiennent que le LASIK reste une procédure sûre pour les bons candidats, tout en insistant sur l'importance d'un bilan préopératoire rigoureux.