Test Expert : DJI Mavic 4 Pro, le drone premium qui redéfinit l'excellence aérienne
Tous les produits présentés par WIRED sont sélectionnés indépendamment par nos rédacteurs. Cependant, lorsque vous achetez via nos liens, nous pouvons percevoir une commission. Note : 9/10. Après avoir testé des dizaines de drones de toutes tailles et prix, j'étais convaincu que les modèles compacts et abordables suffisaient pour 90% des utilisateurs. Les drones premium, avec leurs contraintes réglementaires, semblaient superflus. Puis DJI a lancé le Mavic 4 Pro, son nouveau flagship haut de gamme, et m'a fait changer d'avis. Ce drone est tout simplement impressionnant. Mais avant de détailler son exceptionnel appareil photo et son autonomie record, précisons qu'il ne sera pas officiellement disponible aux États-Unis pour le moment. Un porte-parole de DJI explique à WIRED : "Comme toute entreprise globale, nous adaptons notre stratégie aux conditions locales. Bien qu'aucun calendrier ne soit fixé pour les États-Unis, nous explorons activement des solutions." Le Mavic 4 Pro est néanmoins listé sur B&H Photo à 2 699 $, un signe d'espoir.
L'héroïque focale La véritable star du Mavic 4 Pro ? Son système triple caméra. Comme son prédécesseur (le Mavic 3 Pro, 9/10 WIRED Recommends), il intègre trois objectifs : un grand-angle ultra-performant, un moyen téléphoto et un téléphoto, avec des focales équivalentes de 28 mm, 70 mm et 168 mm. Tous surpassent ceux du Mavic 3 Pro. Le module principal dispose d'un nouveau capteur 4/3 capable de photos 100 MP et de vidéos 6K à 60 ips (ou 4K à 120 ips), avec une plage dynamique phénoménale de 16 stops et une ouverture ajustable (f/2.0 à f/11.0). Les deux autres capteurs, légèrement plus petits, filment en 4K avec ouverture fixe f/2.8, mais tous trois gèrent le 10-bit via les profils D-Log, D-Log M ou HLG. Parfait pour la production professionnelle. Le tout est monté sur un nouveau cardan rotatif à 360°, permettant des prises de vue verticales idéales pour TikTok ou Reels.
Club de vol Les performances aériennes impressionnent autant. Le drone s'allume automatiquement lors du déploiement, gagnant un temps précieux. L'autonomie passe à 51 minutes (contre 43 pour le Mavic 3 Pro), et le design aérodynamique améliore vitesse et discrétion. Une première pour la série Mavic : un capteur LiDAR frontal, couplé à des capteurs de vision basse lumière, optimise la détection d'obstacles même dans l'obscurité. Les fonctions de suivi (personnes, véhicules) sont d'une précision redoutable, en mode manuel ou autonome. Le retour automatique au point de décollage fonctionne désormais sans GPS, et on peut redéfinir ce point vers la position actuelle de la manette - pratique depuis un bateau ou voiture en mouvement.
Manette nouvelle génération DJI m'a fourni deux manettes : la RC 2 standard et la RC 2 Pro (1 299 $). Si la première est efficace, la RC 2 Pro révolutionne l'expérience. Son écran plus grand, plus lumineux et pivotant à 90° imite un smartphone (sous Android, compatible apps tierces). Il s'allume automatiquement quand on soulève l'écran, faisant apparaître les sticks de contrôle - fini le montage fastidieux.
Verdict Le Mavic 4 Pro surclasse son déjà excellent prédécesseur, rendant les drones premium à nouveau désirables. Certes, leur réglementation est plus contraignante que les modèles légers, mais le jeu en vaut la chandelle pour qui exploite pleinement leurs capacités. À 2 699 $, c'est un investissement justifié pour les pros ou passionnés exigeants. Pour un usage occasionnel, le Mini 4 Pro (8/10 WIRED Recommends) reste suffisant. Reste à espérer que DJI contournera les barrières tarifaires américaines, car ce bijou technologique mérite d'être accessible.