Je gagne 3 000 $ par mois en pariant sur le sport 2 heures par jour — ma stratégie d'arbitrage minimise les risques
James Crosby, un consultant de 26 ans chez Deloitte à Arlington, en Virginie, partage comment il gagne environ 3 000 $ par mois en pariant sur des événements sportifs pendant seulement deux heures par jour. Grâce à une stratégie d'arbitrage, il mise contre lui-même sur différentes plateformes pour garantir un profit, peu importe le résultat du match.
Crosby utilise des sites de paris sportifs légaux aux États-Unis comme FanDuel et DraftKings, ainsi qu'un service payant appelé OddsJam pour identifier les meilleures opportunités. En trois mois, il a gagné environ 8 500 $, avec des profits mensuels allant de 2 000 $ à 4 000 $.
Sa méthode consiste à placer des paris opposés sur le même événement sportif. Par exemple, lors d'un match de hockey, il a parié 100 $ pour qu'Alex Ovechkin dépasse 3,5 tirs au but sur une plateforme, et 130 $ pour qu'il reste en dessous sur une autre. Quel que soit le résultat, il empoche un profit de 19 $ ou 20 $.
Bien que chaque pari ne rapporte que 3 $ à 4 $, l'accumulation de ces petits gains finit par générer des revenus substantiels. Crosby souligne qu'un capital initial d'environ 20 000 $ est nécessaire pour maximiser les profits, mais même avec 100 $, on peut commencer à gagner.
Les plateformes de paris n'apprécient pas cette stratégie et finissent par détecter et limiter les comptes des arbitragistes. Crosby conseille d'éviter les paris trop obscurs pour rester sous le radar plus longtemps. Malgré cela, il estime que les arbitragistes apportent une valeur aux bookmakers en les aidant à ajuster leurs cotes.
Crosby a découvert cette méthode grâce à son colocataire, qui gagne entre 30 000 $ et 40 000 $ par an avec cette activité secondaire. Après quelques hésitations, il s'est lancé en mars et a trouvé le processus plus simple que prévu. Il partage maintenant ses connaissances via un blog et des réseaux sociaux.
Il met également en garde contre les impôts, estimant devoir payer environ 20 % de ses gains. Il place cette somme dans des investissements à faible risque pour ne pas la perdre. À long terme, il espère utiliser ses gains pour un acompte immobilier, une bague de fiançailles ou un fonds de sécurité.
Crosby reste optimiste quant à la durabilité de cette activité, s'inspirant de l'expérience de son colocataire. Il encourage ceux qui souhaitent se lancer à bien comprendre les risques et les obligations fiscales avant de commencer.