Bitcoin à 1 million de dollars d'ici 2028 ? Arthur Hayes affirme que c'est inévitable
Arthur Hayes, co-fondateur et ancien PDG de BitMEX, prédit sans hésitation que Bitcoin atteindra 1 million de dollars entre maintenant et 2028. Lors d'un entretien en marge de Token2049 à Dubaï, il explique que cette hausse est inévitable en raison des erreurs de politique monétaire, des recalibrations géopolitiques et de l'effondrement progressif du système fiduciaire né en 1971.
Hayes considère l'évolution du prix de Bitcoin comme une réponse structurelle à l'érosion de la souveraineté financière. Le découplage du dollar et de l'or en 1971 a créé un système financier mondial dépendant du crédit, de l'accumulation de dettes et de l'intervention des banques centrales. « Les principaux bénéficiaires sont les banques commerciales », souligne-t-il, ajoutant que Bitcoin, un actif décentralisé et rare, contraste fortement avec le modèle fiduciaire inflationniste.
Hayes se montre sceptique face aux politiciens qui prétendent adopter Bitcoin, comme l'ordre exécutif de Trump sur la réserve stratégique de Bitcoin. Il met en garde contre les motivations politiques derrière ces décisions et estime qu'elles ne reflètent pas une adoption réelle, mais plutôt une tactique électorale.
À court terme, Hayes prévoit une adoption accrue des stablecoins, en particulier dans les régions où l'accès aux services bancaires est limité. Cependant, il affirme que Bitcoin reprendra le dessus, avec une dominance qui pourrait atteindre 70 % avant une hausse spectaculaire vers 1 million de dollars.
Selon Hayes, la hausse de Bitcoin est inévitable car le système fiduciaire doit soit s'effondrer, soit générer une inflation massive. Les politiques d'expansion de la dette et de dévaluation monétaire pousseront les investisseurs vers des actifs décentralisés comme Bitcoin, indépendamment de l'adoption par les gouvernements.
Enfin, Hayes souligne que sa prédiction ne repose pas sur un engouement passager, mais sur une conviction profonde que le système financier actuel est voué à être remplacé par une alternative décentralisée. « Il s'agit de démanteler un système qui ne fonctionne plus et de construire quelque chose de mieux », conclut-il.