Wall Street parie sur cette action : faut-il suivre le mouvement ?
Un récent rapport de Goldman Sachs a mis en lumière plusieurs surprises parmi les entreprises ayant enregistré une hausse de leur détention par les hedge funds. Les actions dont la détention par les fonds spéculatifs augmente ont tendance à surperformer dans leurs secteurs, ce qui en fait des candidats à surveiller de près. Mais qu'en est-il de Knight-Swift (NYSE : KNX) ? Le secteur des transports est-il rentable ? Selon les rapports de Goldman Sachs, Wall Street semble avoir jeté son dévolu sur Knight-Swift Transportation, le plus grand transporteur de camions complets aux États-Unis. Certes, les chiffres ne sont pas mauvais, avec des analystes prévoyant un objectif de prix moyen de 49,20 $ pour l'année prochaine, soit une hausse de 13,13 % par rapport au prix actuel de l'action. Mais justifient-ils vraiment cet optimisme ? La réponse pourrait résider dans la diversification des activités de Knight-Swift. En effet, l'entreprise propose des services de camions complets, de messagerie (LTL), de logistique et de transport intermodal, ce qui lui permet de tirer parti de divers segments du marché du fret, connu pour sa relative stabilité en période de récession, un sujet brûlant compte tenu des guerres commerciales et des discussions tarifaires en cours. En 2024, la société a également réussi à se remettre d'une baisse de croissance de -3,86 % en 2023, affichant une hausse de 3,76 %. De plus, elle maintient un rendement annuel en dividendes de 1,66 %, soit 0,18 $ par action. Par ailleurs, Knight-Swift a récemment publié ses résultats du premier trimestre 2025, avec un bénéfice par action (BPA) de 0,28 $, juste un centime en dessous des estimations de 0,29 $. Cependant, les prévisions de BPA pour le deuxième trimestre ont été revues à la baisse, passant de 0,46 $ à 0,50 $ à une fourchette de 0,30 $ à 0,38 $, en raison des incertitudes liées à la politique commerciale actuelle. Tout bien considéré, Knight-Swift pourrait effectivement être un choix judicieux, compte tenu de sa position solide dans un secteur réputé pour sa résilience lors des ralentissements économiques. Une autre valeur refuge en période de récession. De nombreux investisseurs ne sont pas non plus timides lorsqu'il s'agit d'Uber (NYSE : UBER). Bill Ackman, par exemple, détient apparemment une participation de 2 milliards de dollars dans ce géant de la mobilité en tant que service (MaaS). Ce sentiment n'est guère surprenant, car Uber compte environ 170 millions d'utilisateurs actifs chaque mois, ce qui s'est traduit par une augmentation de 18 % en glissement annuel des trajets et des réservations brutes au premier trimestre 2025. N'oublions pas qu'Uber travaille à établir de nouveaux partenariats avec des fabricants de véhicules autonomes (VA), ce qui pourrait lui permettre de bénéficier également de l'adoption croissante des VA. Mais tout comme Knight-Swift, Uber est souvent considéré comme résistant aux récessions, car les trajets et les livraisons continuent d'être utilisés pendant les ralentissements, même lorsque les utilisateurs potentiels réduisent leurs autres dépenses. Quoi qu'il en soit, le PDG d'Uber, Dara Khosrowshahi, reste positif quant à la santé de l'entreprise face à une éventuelle récession. Selon lui, Uber pourrait voir une augmentation du nombre de nouveaux conducteurs si l'économie entre en récession, ajoutant que si le chômage augmente, le coût d'Uber diminuera car le coût de la main-d'œuvre baissera. Clause de non-responsabilité : Le contenu de ce site ne doit pas être considéré comme un conseil en investissement. L'investissement est spéculatif. Lorsque vous investissez, votre capital est en danger. Image mise en avant via Shutterstock.