Elon Musk et DOGE : Une retraite factice qui masque un contrôle persistant
Elon Musk a récemment annoncé réduire son implication au sein du Département de l'Efficacité Gouvernementale (DOGE) pour se concentrer sur ses entreprises en difficulté, notamment Tesla. Cependant, une analyse approfondie révèle que son influence sur le DOGE reste intacte, grâce à un réseau de collaborateurs fidèles.
Lors de l'appel sur les résultats de Tesla en avril 2025, Musk a déclaré que son 'temps alloué au DOGE diminuerait significativement' à partir de mai. Cette annonce a été interprétée comme un retrait, mais la réalité est plus complexe. Sur les 110 personnes impliquées dans le DOGE, au moins 46 ont des liens financiers ou professionnels directs avec Musk, selon le Revolving Door Project.
Parmi les figures clés du DOGE figurent Steve Davis, président de la Boring Company, et Antonio Gracias, ami proche de Musk. Ces individus ont démontré une loyauté indéfectible envers Musk, ce qui rend improbable toute réduction réelle de son influence. Par exemple, Gracias a menacé des dirigeants de Twitter lorsqu'ils ont refusé de lui transférer 400 millions de dollars pour l'acquisition de l'entreprise par Musk.
Musk est également connu pour son intolérance envers la dissidence. Des employés de Tesla et Twitter ont été licenciés pour avoir critiqué ses décisions. Cette culture de soumission se reflète au sein du DOGE, où les collaborateurs hésitent à s'opposer à ses directives.
Enfin, Musk maintient des liens étroits avec l'administration Trump, étant son plus grand donateur individuel. Son retrait apparent du DOGE semble donc être une manœuvre stratégique plutôt qu'un véritable désengagement. Tant que ses proches collaborateur resteront en poste, son influence sur les politiques gouvernementales persistera.
