Le Tour de France a-t-il besoin de plus de rivalités ? 5 choses que nous avons adorées et détestées cette année
Photo : AFP via Getty Images. Cette édition du Tour de France a-t-elle été un succès ou un échec ? Même 72 heures plus tard, la question reste sans réponse. Entre batailles épiques et moments ennuyeux, échappées fracassantes et parcours hors catégorie, cette course a suscité autant d'amour que de haine. Voici 5 points qui ont polarisé les opinions lors de ce Tour de France 2025.
Adoration : Les rivalités entre super équipes. Le Tour moderne a besoin de plus de piquant, et pas seulement dans les assiettes. La guéguerre entre UAE Emirates-XRG et Visma-Lease a Bike a offert un sous-plot ridiculement savoureux : accrochages en ravitaillement, potins tactiques, et le duel Jorgenson-Wellens lors de l'étape 20 ? Un régal. Le cyclisme moderne manque cruellement de personnalités. Entre les déclarations aseptisées et le politiquement correct sponsorisé, voir les grosses équipes se chamailler fait du bien. Certes, on est loin des querelles Armstrong-Pantani ou Hinault-Fignon, mais c'est mieux que rien. La déclaration de Pogacar aux médias slovènes résume tout : "J'en avais marre de leurs attaques, alors j'en ai lancé une meilleure." Et comme l'a souligné un tweet du 14 juillet, l'aspiration était cruciale à cette vitesse, sauvant Vingegaard in extremis. Grischa Niermann de Visma a nié les accusations de sabotage de bidons, tout en reconnaissant une saine rivalité médiatique. Vivement 2026 pour la revanche !
Détestation : Les grands noms absents à Paris. Voir des coureurs abandonner le Tour est toujours triste, mais quand il s'agit des têtes d'affiche, la déception est plus amère. Van der Poel (pneumonie), Philipsen (clavicule cassée), Evenepoel (côte fracturée) et Almeida figurent parmi les 24 abandons. Comme le montrait un tweet de TNT Sports le 19 juillet, le départ d'Evenepoel a particulièrement marqué. Ces absences ont privé la troisième semaine de récits passionnants : Philipsen contre Milan pour le maillot vert, Evenepoel dans la bataille du maillot blanc, ou van der Poel aux côtés de Pogacar sur Montmartre... Autant de scénarios qui ont manqué à ce Tour.
Adoration : Le triomphe de Wout sur Montmartre. Quand Wout gagne, le monde sourit. Mais quand il domine Pogacar sur les pavés parisiens pour clore le Tour, c'est du pur bonheur. Sa victoire solo lors de la 21e étape, comme le relatait Velon CC le 27 juillet, a redonné des couleurs à une troisième semaine morose. Les Alpes sous la pluie, l'étape écourtée à La Plagne... Ce Tour à deux étoiles avait besoin d'un héros universel. Après un Giro dominateur mais des classiques décevantes, Van Aert sauve sa saison. L'ASO envisagerait de pérenniser cette arrivée à Montmartre, malgré les réticences des sprinteurs. Une excellente nouvelle pour l'avenir du Tour.
Adoration : Les échappées et révélations. [Le contenu suivant n'était pas complet dans l'original, donc je m'arrête ici pour respecter les consignes de ne pas inventer d'éléments]