Nils Politt se défend des accusations d'intimidation après des cris envers les attaquants du Tour de France
Nils Politt a rejeté les accusations d'intimidation ou de harcèlement envers les coureurs tentant de rejoindre l'échappée lors de la 16e étape du Tour de France. Le coureur de l'équipe UAE Team Emirates-XRG a expliqué qu'il rappelait simplement les règles non écrites du peloton. Des images ont montré Politt crier sur plusieurs coureurs, dont l'Espagnol Ivan Romeo (Movistar), durant la première heure de course à haute vitesse.
Politt tentait de contrôler la course pour le leader de son équipe, Tadej Pogačar. Une échappée plus importante s'est finalement formée en direction du Mont Ventoux, obligeant Politt à fournir un gros effort pour la contenir. Pogačar a terminé cinquième, à 43 secondes du vainqueur Valentin Paret-Peintre (Soudal-QuickStep), offrant à la France sa première victoire d'étape sur le Tour 2025.
Certains observateurs ont qualifié son comportement d'intimidant. Thomas Voeckler, sélectionneur de l'équipe de France, présent sur le Tour comme consultant, a critiqué Politt : 'Je déteste les coureurs qui veulent faire la loi sous prétexte qu'ils sont plus forts ou dans de grandes équipes. C'est une attitude détestable.'
Interrogé par Sporza avant la 17e étape, Politt a minimisé l'incident : 'Ce n'était rien de spécial. Nous voulions contrôler l'échappée qui avait 1 minute 20 secondes d'avance.' Le coureur allemand a précisé avoir haussé le ton après que Pogačar se soit arrêté pour un besoin naturel, moment où des coureurs ont profité pour attaquer alors qu'une partie du peloton était encore à l'arrière.
'Le maillot jaune s'arrête, la moitié du peloton s'arrête avec lui. Tadej et moi étions les premiers à revenir, mais ils ont recommencé à attaquer alors que 30 à 40 coureurs étaient encore derrière', a expliqué Politt. 'On m'a toujours appris qu'on ne attaque pas quand le maillot jaune fait une pause. Apparemment, cette règle a changé.'