Seigneur des Affaires: Jamie Dimon, 'l'Homme le Plus Stupide Parmi les Intelligents' d'Amérique
L'article examine comment la classe dirigeante économique gère la transition d'une économie de marché libre vers une économie dirigée, à travers le cas de Jamie Dimon, PDG de JPMorgan Chase.
En mai 2025, Dimon a multiplié les déclarations controversées sur l'ancien président Donald Trump. À l'automne 2024, il refusa de soutenir Kamala Harris tout en admettant en privé qu'elle était le meilleur choix. Après la victoire de Trump, Dimon célébra en déclarant que les banquiers 'dansaient dans les rues'.
Dimon expliqua que les électeurs choisirent Trump par colère contre 'un gouvernement inefficace' et leur désir de politiques pro-croissance plutôt que sociales. Une analyse contradictoire, car Harris axa sa campagne sur l'économie tandis que Trump promit des tarifs douaniers et des expulsions massives.
Début 2025, Dimon défendit les tariffs douaniers de Trump avec une phrase choc: 'Faites avec'. Il les jugea nécessaires pour la sécurité nationale, même appliqués au Canada et Mexique. Pourtant, lors d'une conférence investisseurs en mai 2025, il changea radicalement de discours.
Dimon alerta sur les risques d'inflation élevée, de stagflation, et l'impréparation du crédit face à une récession. Il reconnut le caractère 'extrême' des tariffs sans jamais admettre son erreur passée. Cette volte-face interroge: Dimon est-il un opportuniste prêt à toutes les contradictions pour ses intérêts? Ou simplement incompétent en macroéconomie?
Quoi qu'il en soit, son cas illustre comment l'élite financière navigue les périodes de transition politique vers l'autoritarisme. Un comportement qui, sous couvert de pragmatisme, soulève des questions éthiques fondamentales.