Le marché boursier vient de réaliser une performance rarissime depuis 1957. L'histoire suggère un mouvement majeur pour le S&P 500 dans l'année à venir.
Le S&P 500 vient de clôturer l'une des plus fortes hausses trimestrielles de son histoire, avec un gain de 25% et un nouveau record atteint jeudi dernier. Les données historiques montrent que dans les cinq occurrences précédentes depuis 1957, l'indice a toujours progressé sur les 12 mois suivants, avec un gain moyen de 22%. Bien que les tensions inflationnistes et tarifaires puissent perturber cette tendance, les perspectives à long terme restent favorables.
Un signal rare vient de s'allumer sur les marchés, connu pour sa précision dans la prédiction des mouvements boursiers annuels. Après avoir chuté de 19% en février suite aux craintes inflationnistes et aux droits de douane imposés par l'administration Trump, le S&P 500 a rebondi de 26% depuis avril pour atteindre un nouveau sommet historique.
Ryan Detrick, stratège en chef chez Carson Group, révèle que depuis la création de l'indice en 1957, seules cinq autres périodes ont connu une telle performance trimestrielle. Chaque fois, le S&P 500 a affiché des gains supplémentaires sur l'année suivante, comme le montre ce tableau des performances historiques :
Année | Performance sur 12 mois 1975 | +18% 1982 | +20% 1999 | +12% 2009 | +19% 2020 | +39% Moyenne : +21%
Ces chiffres dépassent largement la performance annuelle moyenne de 10% depuis 1957. Bien que le passé ne garantisse pas les résultats futurs, ces données historiques offrent des perspectives encourageantes pour les investisseurs.
Avec un niveau de clôture actuel autour de 6 280 points, le S&P 500 devrait atteindre au moins 7 033 points d'ici juillet prochain pour respecter la fourchette historique. Les analystes les plus optimistes anticipent d'ailleurs des objectifs allant jusqu'à 7 007 points fin 2025.
Cependant, deux facteurs pourraient remettre en cause cette tendance haussière : les tensions commerciales persistantes et les risques inflationnistes. Ces éléments restent les principales inconnues pouvant affecter la robustesse de la reprise boursière actuelle.