Emprunteurs étudiants : comment la Loi "One Big Beautiful Bill" va impacter vos prêts
Des millions d'Américains endettés par des prêts étudiants se préparent à une nouvelle réforme majeure. La loi "One Big Beautiful Bill", promulguée le 4 juillet par le président Trump, simplifie radicalement le système fédéral de prêts en réduisant les options de remboursement et en plafonnant les emprunts. Voici ses implications concrètes.
**Options de remboursement** La loi supprime progressivement plusieurs plans existants (SAVE, PAYE, IBR, ICR). Les emprunteurs concernés ont jusqu'au 1er juillet 2028 pour migrer vers l'un des deux nouveaux régimes : un plan standard (remboursement fixe sur 10-25 ans) ou un plan indexé sur les revenus (1-10% du salaire mensuel sur 30 ans maximum).
**Controverse sur la durée** Si la Maison Blanche y voit une simplification bienvenue, des experts comme Aissa Canchola Bañez dénoncent une prolongation du fardeau : "Les emprunteurs resteront endettés 5 ans de plus". À l'inverse, Sarah Reber du Brookings Institution salue une clarification nécessaire.
**Réforme des bourses Pell** Le texte resserre l'accès à ces aides pour les boursiers complets, mais l'élargit aux formations professionnelles courtes (auparavant exclues en dessous de 600 heures). Les familles aisées subiront aussi un contrôle accru de leur éligibilité.
**Plafonds d'emprunt** À partir de 2026, des limites s'appliqueront aux prêts Parent PLUS et aux undergraduates. Cette mesure vise à "responsabiliser" le système selon l'administration, mais suscite des craintes sur l'accès à l'éducation.