J'ai quitté les États-Unis pour l'Argentine pour réduire mon coût de vie. Cela m'a aidé à rembourser mes dettes étudiantes, mais vivre à l'étranger avait son côté sombre.
Greyson Ferguson, un rédacteur indépendant américain, a quitté les États-Unis pour l'Argentine en 2022 afin de réduire ses dépenses et rembourser ses prêts étudiants. Après avoir perdu des clients pendant la pandémie de COVID-19, il a choisi Buenos Aires pour son faible coût de la vie. Cependant, l'élection présidentielle de 2023 et des problèmes personnels l'ont poussé à déménager en Albanie en 2025.
Ferguson a obtenu son diplôme universitaire pendant la Grande Récession de 2008. Avec des mensualités de prêt étudiant de 900 $ et des difficultés financières exacerbées par la pandémie, il a décidé de s'installer en Argentine. Là-bas, son loyer et ses factures ont chuté à 400 $ par mois, contre 1 635 $ en Arizona.
Grâce au taux de change favorable (1 dollar = 200 pesos sur le marché parallèle), Ferguson a pu économiser et rembourser ses dettes. Mais l'élection de Javier Milei en 2023 a entraîné une dévaluation du peso et une hausse des coûts de vie. Parallèlement, Ferguson a souffert d'isolement et de dépression.
Après la mort de l'un de ses deux chiens, Ferguson a choisi de s'installer à Tirana, en Albanie, où il espère améliorer sa situation financière et mentale. Bien que moins connue que d'autres destinations, l'Albanie offre une économie stable et un coût de la vie abordable, avec un café à 0,59 $.
Ferguson souligne que vivre à l'étranger comporte des défis imprévus, comme les difficultés à se faire des amis ou l'instabilité économique. Malgré tout, il considère cette expérience comme une étape nécessaire de son parcours.