La police londonienne utilise la reconnaissance faciale en direct pour 1 000 arrestations
La police métropolitaine de Londres a dévoilé des images d'arrestations réalisées grâce à la technologie de reconnaissance faciale en direct (LFR), qui a permis d'arrêter plus de 1 000 personnes dans la capitale britannique. Les séquences partagées vendredi 4 juillet montrent plusieurs arrestations récentes effectuées par des agents utilisant cette innovation technologique. On y voit notamment trois individus interpellés, dont un suspect poursuivi à vélo avant d'être appréhendé pour vol. Le système fonctionne en capturant en temps réel les visages des passants et en les comparant à une liste de personnes recherchées. Cette technologie, bien que controversée, s'est avérée efficace pour identifier des criminels en fuite. Les autorités affirment qu'elle est utilisée de manière ciblée et proportionnée. Les défenseurs des libertés civiles expriment cependant des préoccupations quant au respect de la vie privée. Le débat sur l'équilibre entre sécurité publique et droits individuels continue de faire rage au Royaume-Uni. La police londonienne insiste sur le fait que toutes les arrestations sont effectuées dans le respect de la loi. Les statistiques montrent une augmentation significative du taux d'identification des suspects grâce à cette technologie. D'autres forces policières britanniques envisagent désormais d'adopter des systèmes similaires. Le ministère de l'Intérieur britannique suit de près les résultats de ce dispositif expérimental. Des experts en technologie policière estiment que cette innovation pourrait révolutionner les méthodes d'enquête. Les images diffusées visent à démontrer l'efficacité opérationnelle de ce nouvel outil. La police promet de publier régulièrement des données sur l'utilisation de cette technologie. Les critiques demandent plus de transparence sur les critères de sélection des cibles. Le commissariat métropolitain affirme que seuls les individus recherchés pour des crimes graves sont dans la base de données. Le déploiement de cette technologie s'inscrit dans un plan plus large de modernisation des forces de l'ordre. Les résultats concrets semblent pour l'instant justifier son utilisation, selon les responsables policiers. Le débat public sur cette question sensible devrait se poursuivre dans les mois à venir.