Test du Digifilm : L'appareil photo incontournable de l'été 2025 ?
Alors que la plupart des photographes vouent un culte à une seule marque d'appareils photo et se lancent dans des croisades en ligne pour dominer le marché, j'ai toujours été un adepte de la polygamie photographique. Le nouvel appareil Digifilm comble un besoin que les autres marques refusent de satisfaire – et je refuse de me contenter de moins. Ce petit bijou me propose une manière portable, abordable et ludique de capturer des images, sans passer par un smartphone, un compact encombrant ou un hybride à objectifs interchangeables. Si vous y voyez un gadget, je vous invite poliment à laisser votre jalousie à la porte et à cesser de dénigrer ce concept. L'engouement pour ces petits appareils numériques s'explique, et leur popularité actuelle ne devrait pas gâcher votre plaisir d'utiliser votre propre matériel.
Avec son prix ultra-abordable, ses filtres photo évocateurs de l'époque où Instagram était encore sympa, son format compact et sa recharge par USB-C, le Digifilm a tout pour séduire. Mais qu'est-ce donc au juste ? Un appareil en plastique conçu pour imiter les appareils jetables vintage que nos parents et grands-parents utilisaient dans les années 90. Vous voyez le genre – ceux qui traînaient toujours aux remises de diplômes. Mais sous ce look rétro se cache un capteur numérique qui produit des images pleines de charme, rappelant l'âge d'or des filtres Instagram.
Le Digifilm propose plusieurs filtres : cool, rétro, neutre, vibrant, noir et blanc, et 'wander'. Certains vous séduiront plus que d'autres. Personnellement, je craque pour les filtres 'wander' et 'rétro'. Comme avec tout appareil, il faut accepter ses forces et ses faiblesses. L'utilisation est d'une simplicité enfantine : allumez, sélectionnez le mode, et shootez. Pas d'écran, comme les jetables d'antan. Pour voir vos images, branchez l'appareil en USB-C à un ordinateur et récupérez-les depuis la carte Micro SD.
Je n'ai eu qu'une seule frayeur avec ce Digifilm. Après l'avoir chargé, il a refusé de s'allumer lors d'une sortie. Même un barman n'a pu le ressusciter. Pensant l'appareil mort, j'ai tenté une dernière chance chez moi... et miracle, il a redémarré ! La clé ? Un bon câble USB-C. Ce qui distingue vraiment le Digifilm et me donne envie de le réutiliser, ce sont ses filtres. Contrairement au Camp Snap qui n'en proposait pas, celui-ci offre le choix entre appliquer des effets ou shooter en mode neutre. Pour environ 70$, c'est un investissement justifié.
Bien sûr, mon bureau abrite d'autres appareils, chacun avec sa spécialité. Mais quand je sors mes digicams rétro, je crains toujours les accidents avec du vin ou de la bière – aléas des soirées. Avec celui-ci, sa simplicité me fait accepter l'éventualité de sa mort prématurée. Finira-t-il dans une décharge électronique ? Probable. Ou peut-être que je le démonterai pour le plaisir, ou le revendrai pour pièces sur eBay, profitant du regain d'intérêt pour les digicams.
Ce produit vise clairement les Gen Z, Gen Alpha et jeunes millennials. En tant que 'millennial moyen', j'assume complètement. Et je suis ravi que les fabricants japonais traditionnels ne produisent pas ce genre d'appareils – je ne pourrais pas compter sur eux pour ce type de besoins. Qu'ils ciblent les créateurs de contenu ou les photographes pros, très bien. Mais le Digifilm, lui, est fait pour les photographes qui veulent juste s'amuser. Dans cette économie d'hyper-capitalisme, un peu de légèreté fait du bien. ⭐⭐⭐⭐⭐ Cinq étoiles et le prix Editor's Choice pour ce Digifilm plus que méritant.