Sam Altman raille la campagne de recrutement en IA de Mark Zuckerberg, affirmant que Meta n'a même pas réussi à attirer ses 'meilleurs talents'
Sam Altman, PDG d'OpenAI, a vivement critiqué les méthodes de recrutement agressives de Meta dans le domaine de l'intelligence artificielle. Dans un message interne révélé par Wired, Altman a déclaré que Meta n'avait pas réussi à attirer les 'meilleurs talents' d'OpenAI pour son équipe de Superintelligence, malgré des offres alléchantes.
Altman a souligné que Meta tentait depuis longtemps de débaucher des chercheurs clés d'OpenAI, y compris pour le poste de Chief Scientist. Cependant, selon lui, la société de Zuckerberg n'a pu recruter que des talents de second rang, obligée de 'descendre assez bas dans sa liste' de candidats.
Parmi les recrutements récents de Meta figurent d'anciens chercheurs éminents d'OpenAI comme Trapit Bansal, co-créateur des modèles o-series, et Shuchao Bi, impliqué dans le développement du mode vocal GPT-4o. Ces arrivées ont contribué à porter l'action de Meta à un record historique de 738,09 dollars.
Le PDG d'OpenAI a qualifié les méthodes de Meta de 'peu ragoûtantes' et prédit que 'les choses deviendront encore plus folles à l'avenir'. Il a également suggéré qu'OpenAI reconsidérerait la rémunération de ses chercheurs pour rester compétitif.
Altman reste convaincu de la supériorité future d'OpenAI, affirmant que son action a 'beaucoup plus de potentiel' que celle de Meta. Il met en garde contre les 'problèmes culturels profonds' que pourrait engendrer la stratégie de recrutement agressive de Meta.
La guerre des talents en IA s'intensifie alors que les grands laboratoires se disputent un vivier restreint d'experts. Meta s'est montré particulièrement offensif ces derniers mois, recrutant chez ses principaux concurrents, y compris des architectes clés de ChatGPT et de Gemini de Google.
Cette stratégie s'inscrit dans le cadre du renforcement de l'équipe IA de Meta, désormais dirigée par Alexandr Wang, fondateur de Scale AI, dans le cadre d'un accord incluant un investissement potentiel de 15 milliards de dollars. Altman avait précédemment dénoncé les 'offres faramineuses' de Meta, certaines atteignant selon lui '100 millions de dollars en bonus de signature'.