La Cour suprême examine un recours républicain contre les limites de dépenses électorales : vers un bouleversement des règles financières en 2026 ?
La Cour suprême des États-Unis a annoncé lundi qu'elle examinerait un recours républicain contre les plafonds de dépenses électorales fédérales lors de sa prochaine session, qui débutera en octobre. Cette affaire, NRSC c. Commission électorale fédérale, pourrait remettre en cause les limites actuelles sur les dépenses coordonnées entre partis et candidats, ouvrant potentiellement la voie à un afflux massif de fonds pour les élections de mi-mandat de 2026.
Les plafonds actuels, établis par le Congrès, restreignent les sommes que les partis et organisations de campagne peuvent dépenser en publicité en coordination directe avec les candidats. Les républicains contestent leur constitutionnalité au nom du Premier Amendement. Les présidents des comités républicains, Richard Hudson et Tim Scott, se sont félicités de cette décision, estimant que ces limites violent la liberté d'expression et entravent leur capacité à soutenir leurs candidats.
En réponse, les démocrates ont dénoncé une manœuvre visant à "semer le chaos" dans le système financier électoral. Les dirigeants démocrates, dont Suzan DelBene et Kirsten Gillibrand, ont affirmé leur opposition farouche à cette initiative, qu'ils perçoivent comme une tentative de contourner l'érosion du soutien populaire républicain.
Les limites varient selon les élections : de 127 200 à 3 946 100 dollars pour les campagnes sénatoriales, et entre 63 600 et 127 200 dollars pour les candidats à la Chambre des représentants. La Cour a également ajouté six autres affaires à son rôle, dont une concernant la responsabilité du partage illicite de musique protégée par copyright.