L'union bipartisane : le rempart contre les dangers des géants du numérique pour nos enfants
Par une chaude journée de juin à Washington, nous nous sommes retrouvés devant la Federal Trade Commission (FTC), alors qu'un atelier sur l'exploitation des enfants par les géants de la tech s'y tenait. Malgré notre inscription, nous avons choisi de ne pas y participer, en raison de documents internes révélant un agenda anti-transgenre et de l'exclusion des défenseurs du libre marché. Cette partialité sape la crédibilité de la FTC en tant qu'organe de protection des consommateurs. L'absence des représentants de Meta, TikTok ou Google a également privé le débat d'un contrepoint essentiel, risquant de repousser leurs stratégies dans l'ombre. Pourtant, comme en témoigne le vote quasi unanime du Sénat en faveur du Kids Online Safety Act (KOSA), la coopération bipartisane reste possible. Des sénateurs comme Marsha Blackburn et Richard Blumenthal ont su dépasser les clivages pour contrer l'influence des lobbys tech. Ces entreprises profitent en effet des divisions politiques, comme l'a montré le veto du gouverneur démocrate du Colorado à une loi protégeant les enfants. Face à ces manœuvres, des parents comme Jennie et Amy, unis malgré leurs différences politiques après la perte de leurs enfants à cause des réseaux sociaux, incarnent l'espoir d'une action collective. Leur combat rappelle que la sécurité en ligne des enfants doit transcender les partisaneries. L'administration actuelle a désormais un choix : instrumentaliser la FTC contre les minorités ou l'employer à réguler sérieusement les géants du numérique. La seconde voie pourrait enfin protéger nos enfants.