Génération Z face à un marché du travail impitoyable : le PDG de JPMorgan révèle les compétences les plus recherchées
La Génération Z affronte un marché du travail particulièrement difficile, mais selon Jamie Dimon, PDG de JPMorgan Chase, certains domaines d'études continuent d'attirer vivement les employeurs. Lors du CEO Workforce Forum du Business Roundtable la semaine dernière, le milliardaire de 69 ans a souligné que les entreprises recherchent désespérément des jeunes talents en cybersécurité, codage, programmation, gestion financière et gestion de projet.
Malgré les signaux contradictoires sur le marché de l'emploi - entre raréfaction des postes juniors et pénurie de talents - Dimon estime que la sécurité professionnelle passe par des formations ciblées. « Nous manquons de main-d'œuvre qualifiée dans ces domaines critiques », a-t-il déclaré, soulignant l'avantage concurrentiel que ces compétences procurent aux jeunes diplômés.
Cette analyse intervient dans un contexte où des géants comme Amazon annoncent des réductions d'effectifs liées à l'IA, et où des experts comme Dario Amodei (PDG d'Anthropic) prédisent la disparition de 50% des emplois juniors de cols blancs. Pourtant, Dimon déplore que les établissements scolaires ne forment pas suffisamment aux métiers techniques d'avenir.
Le banquier plaide pour une réforme éducative axée sur l'employabilité : « Les écoles devraient être évaluées sur leur capacité à faire décrocher un bon emploi à leurs étudiants », a-t-il déclaré à WISH-TV l'an dernier. Une position partagée par plus de 250 PDG (dont ceux de Microsoft, Airbnb et Salesforce) qui militent pour un accès universel à l'enseignement de l'informatique et de l'IA.
Des recherches de l'Université du Maryland confirment cet impératif : les lycéens suivant des cours d'informatique gagnent en moyenne 8% de plus lors de leur premier emploi. Mais Dimon insiste : les compétences techniques ne suffisent pas. À JPMorgan (750 milliards de dollars d'actifs), il privilégie le caractère et l'éthique des candidats plutôt que leur spécialisation universitaire.