Comment Détecter et Gérer les Mensonges Répétés chez les Étudiants Universitaires
Certains étudiants universitaires mentent occasionnellement à leurs parents, pairs, professeurs ou même conseillers. Cependant, des mensonges fréquents peuvent révéler des problèmes émotionnels ou de santé mentale sous-jacents. Une étude de 2019 dans le Psychiatric Quarterly a montré que 18,1 % des étudiants admettent mentir quotidiennement, avec des impacts négatifs sur leurs résultats académiques, leur qualité de vie et leur estime de soi. Identifier ces comportements est essentiel pour une intervention précoce.
Les applications trompeuses, comme les calculatrices factices ou les coffres-forts numériques, sont un signe potentiel de mensonges. Selon Security.org (2022), ces applications cachent souvent des activités liées aux jeux d'argent, à la cyberintimidation ou à la consommation de substances. Parentaler.com (2024) conseille de vérifier la taille des applications pour détecter celles suspectes.
Les déclarations peu falsifiables, difficiles à vérifier, sont un autre indicateur. Une étude de l'Université de l'Indiana (2021) souligne que les menteurs évitent les affirmations vérifiables. Par exemple, un étudiant pourrait invoquer des raisons académiques invérifiables pour éviter de rentrer chez lui.
Le langage distancié, comme l'usage excessif de pronoms à la troisième personne, peut aussi trahir un mensonge. Psychology Today (2023) explique que les jeunes adultes mentent souvent en se détachant émotionnellement de leurs propos.
Enfin, bien que 82 % des étudiants admettent avoir menti sur un sujet important (Journal of Youth and Adolescence, 2004), une tendance répétée doit alerter. Parfois, ces comportements reflètent un contrôle parental excessif plutôt qu'un problème chez l'étudiant. Comprendre et agir face à ces schémas est crucial pour la santé mentale en milieu universitaire.