Les données révèlent : il est temps d'arrêter d'acheter des voitures noires ou blanches
Les voitures aux couleurs en niveaux de gris (noir, gris, argenté ou blanc) dominent les routes pour trois raisons principales. Premièrement, c'est un choix facile qui évite de s'engager sur une couleur audacieuse pendant des années. Deuxièmement, ces teintes étant les plus courantes, elles offrent un large choix de modèles et finitions. Troisièmement, elles facilitent la revente, car les acheteurs privilégient les couleurs classiques. Cependant, cette tendance crée un cercle vicieux : les données montrent que sortir de cette norme permet de mieux préserver la valeur du véhicule.
Selon une étude d'iSeeCars, les voitures jaunes et oranges subissent la moins forte dépréciation sur trois ans (24% pour le jaune contre 31,9% pour le noir et 32,1% pour le blanc). En valeur absolue, cela représente 13 667$ de perte pour un véhicule jaune contre 15 557$ pour un modèle blanc. Le tableau des dépréciations par couleur place le jaune et l'orange en tête, suivis du vert, tandis que l'or ferme la marche avec 34,4% de dépréciation.
Attention toutefois : la rareté explique cette meilleure valorisation. Les couleurs vives comme le jaune ou l'orange, bien que stylées, ne conviennent pas à tous les profils d'acheteurs. Leur revente nécessite de trouver un amateur spécifique, ce qui peut allonger les délais. « Ces teintes conservent leur valeur car leur demande excède l'offre sur le marché de l'occasion », explique Karl Brauer, analyste chez iSeeCars.
Pour les SUV et pick-ups, l'orange reste roi, suivi du vert et du gris. Les berlines suivent la même tendance. Un conseil : choisissez avant tout la couleur qui vous plaît. Si vous changez de voiture tous les 3 à 5 ans, autant privilégier votre plaisir plutôt qu'une optimisation financière marginale. Source : iSeeCars