Trump et le nouveau président sud-coréen s'engagent à négocier un accord tarifaire mutuellement bénéfique
Le président américain Donald Trump et le nouveau président sud-coréen Lee Jae-myung ont convenu de travailler rapidement vers un accord sur les tarifs douaniers lors de leur premier appel téléphonique depuis l'élection de Lee. Cet accord vise à satisfaire les deux pays, selon un communiqué du bureau de Lee publié vendredi.
Lee Jae-myung, un libéral, a remplacé l'ancien président conservateur Yoon Suk Yeol, destitué pour avoir déclaré la loi martiale. La Corée du Sud, touchée par les tarifs de Trump, a un accord de libre-échange bilatéral avec les États-Unis. Les deux dirigeants ont encouragé des négociations de travail pour obtenir des résultats tangibles.
L'économie exportatrice de la Corée du Sud dépend fortement du type d'accord que Lee pourra conclure avec Trump. Le pays est également sous pression pour augmenter sa contribution au maintien des 28 000 soldats américains stationnés sur son territoire.
Les alliés de Trump s'inquiètent de la position conciliante de Lee envers la Chine, considérée comme une menace pour la région indo-pacifique. Trump a invité Lee à un sommet aux États-Unis, et les deux pourraient se rencontrer lors du prochain G7 au Canada.
Lors de leur appel, Lee et Trump ont évoqué leurs tentatives d'assassinat respectives en 2023 et leur passion commune pour le golf. La Corée du Sud, pionnière dans les négociations commerciales avec les États-Unis, avait accepté en avril de préparer un accord avant la fin de la pause de 90 jours sur les tarifs de Trump.
Lee a déclaré que les négociations commerciales avec les États-Unis étaient la priorité absolue. Son équipe souhaite plus de temps pour négocier avec Trump, soulignant l'importance des relations bilatérales. Lee adopte également une approche plus conciliante envers la Chine et la Corée du Nord, ce qui préoccupe les responsables américains.