Classement choc : les 12 pires pays pour vivre en tant qu'expatrié selon les expatriés eux-mêmes
Un rapport récent d'InterNations révèle les pays les plus difficiles pour les expatriés, basé sur des critères comme le coût de la vie, les opportunités professionnelles et la qualité de vie. Voici les 12 pays en bas du classement.
La Suède a chuté de la 24e à la 42e place. Malgré des salaires élevés, le coût de la vie est prohibitif, avec des loyers moyens à 936$ pour un studio. La pénurie de logements et l'isolement social (5,7 millions de célibataires) compliquent l'intégration.
La Hongrie recule à la 43e place. Seule Budapest dispose d'un métro complet, et les loyers atteignent 929$ mensuels. Le gouvernement tente d'améliorer l'espérance de vie via des taxes sur l'alcool et le tabac.
Le Royaume-Uni (43e) voit sa position se dégrader après le Brexit, imposant désormais des visas de travail aux Européens. Un studio "bon marché" y coûte 1 111$ en moyenne.
L'Irlande (45e) souffre de loyers exorbitants (1 615$/mois) et d'une société encore très imprégnée de valeurs catholiques traditionnelles, rendant l'adaptation difficile pour les expatriés.
Malte conserve sa mauvaise position avec des loyers élevés (895$) et une surpopulation touristique saisonnière. Son point positif reste la sécurité.
L'Italie (47e) peine à fournir des opportunités professionnelles stables. L'administration bureaucratique et peu digitalisée complique les démarches, malgré des loyers relativement bas (729$).
La Norvège (48e) offre une excellente qualité de vie mais un climat rude et des loyers chers (1 082$) la rendent peu accueillante. Le Canada (49e) voit sa chute la plus spectaculaire, victime d'un marché du travail tendu et de loyers élevés (1 185$ à Toronto).
L'Allemagne (50e) pâtit de ses services digitaux obsolètes et d'une population peu ouverte aux étrangers. La Finlande (51e) affiche un coût de la vie élevé malgré des loyers raisonnables (747$), et son hiver polaire décourage les nouveaux arrivants.
En queue de classement, la Turquie (52e) souffre d'inflation galopante (52%) et de barrières linguistiques, tandis que le Koweït ferme la marche pour la 7e année consécutive avec son climat extrême et son administration kafkaïenne.