L'avenir incertain d'un étudiant chinois à Harvard face aux menaces de l'administration américaine
Dans la nuit du 16 avril 2025, Chen Zimo, un étudiant chinois en informatique à Harvard, a paniqué en apprenant que le Département de la Sécurité intérieure (DHS) menaçait de révoquer l'accréditation de l'université pour inscrire des étudiants internationaux. Né dans une famille modeste en Chine provinciale, Chen bénéficiait d'une aide financière généreuse de Harvard pour poursuivre ses études. Plutôt que de contacter l'administration universitaire, il a immédiatement consulté ChatGPT-o3, un nouveau modèle d'IA sorti le même jour que la lettre du DHS. L'outil lui a fourni une analyse détaillée des scénarios possibles, le rassurant partiellement sur son statut de détenteur de visa F-1. Chen, qui avait initialement été impressionné par l'État de droit américain, était désormais devenu sceptique après la réélection de Donald Trump. L'étudiant craignait particulièrement les nouvelles mesures visant les étudiants chinois dans des domaines sensibles, annoncées par le secrétaire d'État Marco Rubio. Bien que Harvard ait obtenu une injonction temporaire comme ChatGPT l'avait prédit, Chen envisageait désormais de travailler en Europe ou ailleurs en Asie si la situation aux États-Unis continuait de se détériorer. Son cas reflète les préoccupations croissantes de nombreux étudiants et professionnels chinois face à l'imprévisibilité des politiques américaines et à la montée en puissance de la technologie chinoise, comme le montre le succès récent de DeepSeek et Xiaomi.