Pourquoi j'abandonne définitivement Firefox - et le navigateur que j'utilise désormais
Après des années d'utilisation intermittente, je tourne définitivement la page à Firefox et ses dérivés. Contrairement à mes précédentes tentatives, ce départ semble irréversible, et la faute en revient principalement à Mozilla, la société mère du navigateur.
Mozilla, en tant qu'entreprise, doit générer des revenus. Cependant, sa gestion suscite des interrogations. En 2022, l'ancien PDG Mitchell Baker a perçu une augmentation salariale controversée de plus de 6,9 millions de dollars, alors que Firefox perdait des parts de marché et que Mozilla traversait des difficultés financières. Des licenciements massifs ont suivi, même en période de trésorerie favorable, ébranlant la confiance des utilisateurs.
Autrefois fer de lance des enthousiastes du Linux et de l'open-source, Firefox a progressivement délaissé cette communauté. Le navigateur, jadis ultra-rapide sous Linux, est devenu lent. Des fonctionnalités comme le "Do Not Track" ont disparu, et la gestion des onglets, un point fort des concurrents, est à la traîne.
Les performances de Firefox pâlissent face à Chrome, et les versions Snap ou Flatpak, adoptées par de nombreuses distributions Linux, sont buggées. La crise de confiance en Mozilla affecte aussi les navigateurs basés sur Firefox, comme Zen Browser, dont l'avenir semble incertain.
C'est pourquoi je me tourne vers Opera, un navigateur fiable, à l'écoute de ses utilisateurs, avec une gestion des onglets exemplaire et une esthétique soignée. Contrairement à Firefox, Opera incarne l'innovation et la stabilité, des qualités indispensables pour un outil quotidien.