Un choix surprenant : Cette filière universitaire prisée affiche un taux de chômage alarmant
Selon la Réserve fédérale de New York, le chômage parmi les jeunes diplômés atteint des niveaux préoccupants, particulièrement dans un domaine pourtant très encouragé ces dernières années. La filière informatique, septième au classement des spécialités avec le taux de chômage le plus élevé (6,1%), illustre ce paradoxe du marché de l'emploi.
'Ce chiffre peut surprendre, car les sciences informatiques ont été présentées comme un choix sûr avec des débouchés garantis', explique Alex Beene, expert en éducation financière à l'Université du Tennessee. 'Mais l'afflux massif d'étudiants ne signifie pas plus de talents, et les entreprises recherchent désormais des profils expérimentés.'
La pandémie de COVID-19 avait pourtant dopé la demande en compétences technologiques. Mais en 2025, des géants comme Google, Microsoft et Amazon ont licencié plus de 60 000 employés, selon l'Economic Times, marquant un tournant dans le secteur.
D'autres filières STEM comme la physique (7,8%) ou le génie informatique (7,5%) font encore pire, tout comme certaines sciences humaines : anthropologie (9,4%) ou arts plastiques (7%). À l'inverse, les sciences nutritionnelles, les services de construction et le génie civil affichent des taux de chômage minimes, entre 0,4% et 1%.
'Le système est en cause', dénonce Bryan Driscoll, consultant en RH. 'On a produit trop de diplômés sans voir comment le recrutement tech est devenu élitiste. Les postes juniors disparaissent, remplacés par des stages non payés ou l'automatisation.'
Classement des 10 filières au plus haut chômage : 1. Anthropologie (9,4%) 2. Physique (7,8%) 3. Génie informatique (7,5%) 4. Arts graphiques (7,2%) 5. Arts plastiques (7%) 6. Sociologie (6,7%) 7. Informatique (6,1%) 8. Chimie (6,1%) 9. Systèmes d'information (5,6%) 10. Droit public (5,5%)
