Mike Johnson ignore les conflits d'intérêts de Trump et son dîner crypto : 'Tout est fait au grand jour'
Le président de la Chambre des représentants, Mike Johnson (R-La.), a balayé dimanche les inquiétudes concernant les conflits d'intérêts présumés de l'ancien président Donald Trump et son récent dîner avec des investisseurs de sa cryptomonnaie. Il affirme que les républicains n'ont pas besoin d'enquêter sur les affaires de Trump comme ils l'ont fait pour Joe Biden, car tout est fait 'au grand jour'.
Interrogé sur CNN au sujet du dîner crypto de jeudi, Johnson a déclaré ne rien savoir de l'événement mais a défendu Trump, le qualifiant de 'très actif' et 'l'un des plus grands négociateurs de tous les temps'. L'animateur Jake Tapper a souligné l'hypocrisie potentielle, notant que Johnson aurait probablement critiqué un président démocrate dans une situation similaire.
Le dîner, organisé au Trump National Golf Club près de Washington, a réuni les 220 principaux investisseurs du jeton $TRUMP. Les 25 premiers ont bénéficié d'une visite privée. Trump y a brièvement prononcé un discours vantant son soutien à l'industrie crypto, contrastant avec la politique de l'administration Biden.
L'utilisation du sceau présidentiel lors de l'événement privé soulève des questions juridiques. La liste des invités, incluant des personnalités comme Justin Sun et Lamar Odom, reste confidentielle, alimentant les craintes d'influence étrangère. Une analyse blockchain suggère que plus de la moitié des participants résident hors des États-Unis.
Parallèlement, l'annonce d'un nouveau golf Trump au Vietnam, alors que le pays négocie un accord commercial avec les États-Unis, ajoute aux préoccupations sur les conflits d'intérêts. Les autorités vietnamiennes ont accéléré le projet, citant l'intérêt personnel de Trump.
Malgré les affirmations de transparence de Johnson, Trump fait face à des critiques persistantes sur ses affaires. Condamné pour falsification de documents commerciaux et reconnu coupable de fraude, il maintient son innocence. Ses entreprises, dont Truth Social, continuent d'alimenter le débat sur l'éthique présidentielle.