L'art préhistorique domine les 26 nouveaux sites inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco
Lors de sa réunion annuelle à Paris début juillet, le Comité du patrimoine mondial de l'Unesco a inscrit 26 nouveaux sites sur sa liste prestigieuse (21 culturels, 4 naturels et 1 mixte). Un tiers de ces nouveaux sites ont des racines préhistoriques, notamment des mégalithes mystérieux en France et une région australienne abritant certaines des plus anciennes pétroglyphes au monde.
Parmi les sites africains nouvellement inscrits, deux sont naturels : un archipel en Guinée-Bissau et une forêt tropicale en Sierra Leone (premières nominations pour ces pays). Deux autres sites culturels au Cameroun et au Malawi ont également été reconnus. Le site camerounais de Diy-Gid-Biy comprend 16 sites archéologiques répartis sur sept villages.
L'Unesco a également retiré trois sites africains de sa liste du patrimoine en péril, tout en soulignant l'importance de reconnaître le continent pour son patrimoine historique et culturel. Audrey Azoulay, directrice générale de l'Unesco, a affirmé que cette priorité donnée à l'Afrique n'était pas qu'un geste symbolique mais un engagement concret.
Parmi les sites préhistoriques les plus remarquables figurent les mégalithes de Carnac en France, dont certains se révèlent être plus anciens que Stonehenge, et les pétroglyphes de Murujuga en Australie, datant parfois de 50 000 ans. Ces découvertes continuent de fasciner les archéologues et d'éclairer notre compréhension des civilisations anciennes.