Trump envisage d'abolir l'impôt sur les plus-values immobilières : quelles conséquences pour les propriétaires ?
Lors d'une déclaration à la presse mardi, le président Donald Trump a évoqué la possibilité de supprimer l'impôt sur les plus-values lors de la vente d'une résidence principale. Cette annonce a immédiatement suscité des réactions, notamment celle de la représentante Marjorie Taylor Greene, qui y voit un soutien à son projet de loi visant à exonérer fiscalement les ventes de logements principaux. Bien que cette proposition reste incertaine, il est essentiel d'en comprendre les implications potentielles.
Actuellement, les propriétaires vendant leur résidence principale peuvent être exonérés jusqu'à 250 000 $ de plus-value (500 000 $ pour les couples) sous certaines conditions. Toutefois, ces seuils, inchangés depuis 1997, ne tiennent pas compte de l'inflation, exposant de plus en plus de vendeurs à des impôts, notamment dans les marchés immobiliers dynamiques.
Les taux d'imposition varient selon le revenu : 0 % pour les revenus modestes, 15 % pour les tranches intermédiaires et 20 % pour les hauts revenus. Une étude de la National Association of Realtors estime que 29 millions de propriétaires pourraient déjà dépasser le seuil d'exonération, un chiffre qui pourrait grimper à 70 % d'ici 2035. Cette situation décourage certains propriétaires, particulièrement les seniors, de vendre leur logement, limitant ainsi la mobilité résidentielle.