Londres couronnée capitale mondiale du travail hybride : près de 50% des emplois britanniques restent à distance
Alors que les entreprises américaines déclarent la guerre au télétravail, près de 50% des offres d'emploi au Royaume-Uni permettent encore de travailler depuis chez soi. Selon des données exclusives de LinkedIn partagées avec Fortune, 40,1% des postes britanniques proposent un mode hybride en juin 2025, contre seulement 13,1% aux États-Unis. Ce phénomène s'explique par plusieurs facteurs : l'économie de services dominante au Royaume-Uni, le coût élevé des bureaux à Londres et des transports en commun, ainsi que les attentes des travailleurs en matière d'équilibre vie professionnelle-vie privée. Les annonces proposant du travail hybride reçoivent trois fois plus de candidatures que celles exigeant une présence totale au bureau. Contrairement à d'autres pays européens comme la France et l'Italie où les offres hybrides diminuent, le Royaume-Uni voit une légère augmentation de 3% depuis janvier 2024. Même Amazon, pourtant à l'origine du mouvement de retour au bureau aux États-Unis, a dû adopter une approche plus souple au Royaume-Uni face à cette réalité du marché du travail.