Un donneur de rein vivant 'offrira une nouvelle vie à notre fils' : L'appel poignant d'une famille sud-asiatique
Amrit Paul, 24 ans, attend désespérément une greffe de rein depuis plus de quatre ans pour sauver sa vie. Diagnostiqué d'une maladie rénale chronique à l'âge de quatre ans, ce jeune informaticien subit neuf heures de dialyse péritonéale chaque nuit. Sa famille lance un appel urgent à la communauté sud-asiatique pour trouver un donneur vivant compatible.
'C'est un choc de voir son corps décliner', confie Amrit, qui travaille dans les ventes logicielles. Soutenu par sa famille, notamment sa mère Jatinder Paul, il a dû mettre sa vie 'en pause' en attendant un rein compatible. La famille a découvert avec désarroi que leurs propres problèmes de santé les empêchaient de donner.
Le Dr Rhys Evans, responsable clinique des greffes rénales au Royal Free London, explique que les patients du groupe sanguin B, comme Amrit, attendent souvent plus longtemps. Ce groupe est plus fréquent dans les communautés sud-asiatiques et noires, où les donneurs sont rares. Au 31 mars 2025, plus de 8 000 patients étaient en attente de greffe au Royaume-Uni - un record.
Fiona Loud de Kidney Care UK souligne l'urgence de sensibiliser les minorités ethniques. 'Chaque jour, une personne meurt en attente de greffe', déplore-t-elle. Les donneurs décédés à Londres ont chuté à 130 en 2024. NHS Blood and Transplant appelle à moderniser le registre des donneurs et à briser les tabous culturels.
Malgré l'incertitude, la famille Paul garde espoir. 'Nous voulons sensibiliser et trouver ce donneur qui redonnera à Amrit une vie normale', déclare Jatinder. Une campagne vitale pour dépasser les barrières ethniques dans le don d'organes.