Meta sous le feu des critiques pour ses publicités frauduleuses omniprésentes
Meta, la société mère de Facebook et Instagram, fait face à un tollé après qu'un rapport majeur a révélé que des milliers de publicités frauduleuses étaient autorisées sur ses plateformes. Selon le Wall Street Journal, Meta représente près de la moitié des plaintes pour escroquerie liées aux transactions Zelle chez JPMorgan Chase entre mi-2023 et mi-2024. D'autres banques ont également signalé un nombre élevé de fraudes liées aux plateformes de Meta.
Le problème des publicités frauduleuses sur Facebook a connu une croissance rapide ces dernières années. Les experts pointent du doigt l'essor des arnaques aux cryptomonnaies, des contenus générés par IA et des groupes criminels organisés opérant depuis l'Asie du Sud-Est. Ces escroqueries vont de fausses opportunités d'investissement à des offres de produits trompeuses, voire la vente de chiots inexistants.
Meta affirme riposter avec de nouvelles technologies et des partenariats, incluant des outils de reconnaissance faciale. Cependant, des employés actuels et anciens révèlent que l'entreprise hésite à durcir les règles publicitaires par crainte d'impacter ses revenus. Les victimes perdent souvent des centaines voire des milliers de dollars, certaines escroqueries étant liées au trafic d'êtres humains.
Meta invoque l'article 230 pour nier sa responsabilité légale concernant les contenus frauduleux. Parallèlement, une action collective sur des métriques publicitaires gonflées accentue la pression. Pour se protéger, les utilisateurs doivent vérifier les sources, se méfier des offres trop alléchantes, rechercher les vendeurs, ne pas partager d'informations sensibles et signaler les publicités suspectes.