Jensen Huang de Nvidia persuade Trump que les "courses" en IA sont une erreur stratégique
La volonté de l'administration Trump de "battre" la Chine dans la course à l'IA risquait de faire prendre du retard aux États-Unis. La récente rencontre entre Jensen Huang, PDG de Nvidia, et le président Trump s'est avérée cruciale pour inverser cette tendance.
Pour comprendre l'importance de cette rencontre, il faut remonter au XVIIIe siècle et aux observations d'Adam Smith dans une fabrique d'épingles. Smith avait noté qu'un travail spécialisé et collaboratif permettait une production exponentielle par rapport à un travail solitaire. Cette leçon reste pertinente aujourd'hui : la main-d'œuvre est un atout, non un coût.
Les médias ont surtout souligné que Huang avait convaincu Trump d'autoriser Nvidia, AMD et d'autres fabricants de puces américains à reprendre leurs ventes en Chine. Ce revirement politique est significatif, compte tenu de l'énorme marché chinois de l'IA, qui abrite près de 50 % des développeurs mondiaux selon le New York Times.
Mais l'enjeu dépasse largement les simples ventes. En permettant aux talents américains et chinois de collaborer à nouveau, cette décision ouvre la voie à des avancées transformatrices dans divers domaines. La division du travail, synonyme de spécialisation, est la clé du progrès.
Les restrictions précédentes sur les ventes de puces en Chine constituaient en réalité la plus grande menace pour la prééminence américaine en IA. Comment rester à la pointe sans collaborer avec un pays qui concentre la moitié des développeurs mondiaux d'IA ?
La rencontre entre Huang et Trump a conduit à une prise de conscience : les tentatives isolées de "gagner" la course à l'IA sont vouées à l'échec. Seule la collaboration entre les talents et technologies des deux pays permettra des progrès significatifs.