Le crédit d'impôt de Trump pour les prêts auto : une aubaine sous conditions (véhicules neufs et made in USA)
La nouvelle loi fiscale "Big Beautiful Bill" de l'ancien président Donald Trump introduit une déduction fiscale inédite pour les intérêts des prêts automobiles. Ce crédit d'impôt, applicable dès 2025, vise à stimuler l'industrie automobile américaine mais comporte plusieurs restrictions importantes. Voici ce qu'il faut savoir.
Pour en bénéficier, le véhicule doit être neuf, assemblé aux États-Unis et acheté à titre personnel (non professionnel) à partir de 2025. La déduction plafonnée à 10 000$ par an concerne voitures, motos, SUV et pick-ups de moins de 6,35 tonnes. Elle s'applique jusqu'en 2028 mais disparaît progressivement pour les revenus individuels entre 100 000$ et 150 000$.
Cette mesure réalise une promesse de campagne de Trump en 2020. Le président républicain y voyait un moyen de "relancer massivement la production nationale". Selon Cox Automotive, environ 3,5 millions d'acheteurs pourraient en profiter annuellement, sur les 8 millions de véhicules neufs assemblés localement et financés par crédit.
Attention cependant : l'origine du constructeur importe moins que le lieu d'assemblage. Ainsi, certaines Acura (Honda) ou Tesla sont éligibles, contrairement à des Ford Mustang Mach-E fabriqués au Mexique. Les économies varient selon les taux : environ 2 200$ sur 4 ans à 9,3%, moins à 6,5%.
Enfin, certains États pourraient proposer des déductions complémentaires. Une opportunité à étudier pour tout projet d'achat, mais qui exclut d'office les véhicules d'occasion et les professionnels.