Enquête surprenante : Une majorité de la Génération Z envisagerait d'épouser une IA
Une enquête d'avril 2025 menée par la société Joi AI auprès de 2 000 membres de la Génération Z révèle que 8 personnes sur 10 envisageraient d'épouser un partenaire IA. 83% estiment pouvoir établir un lien émotionnel profond avec une intelligence artificielle.
Joi AI se spécialise dans les 'relations IA' (AI-lationships), permettant aux utilisateurs de discuter avec des personnages prédéfinis ou de créer les leurs. Jaime Bronstein, thérapeute relationnelle, souligne que ces connexions ne remplacent pas les interactions humaines, mais offrent un soutien émotionnel complémentaire.
Le Dr Shifali Singh de l'Hôpital McLean/Université Harvard explique cette tendance par la peur du jugement social. 'Les personnes souffrant d'anxiété sociale privilégient les outils numériques car ils sont moins critiques', analyse-t-elle.
L'IA génère de l'empathie en reflétant le langage et les processus mentaux des utilisateurs. Cependant, Singh met en garde contre le risque de renforcement des croyances erronées, comparant ce phénomène aux fermes de trolls propagateurs de désinformation.
Un rapport de Common Sense Media indique que les compagnons IA sont dangereux pour les moins de 18 ans en créant une dépendance affective. Néanmoins, ils s'avèrent utiles pour les seniors ou les personnes atteintes d'agoraphobie, atténuant l'isolement et la dépression.
Bronstein conclut : 'Parfois, la simple présence - même artificielle - apporte du réconfort'. Cette tendance interroge l'impact à long terme de l'IA sur la santé mentale et les normes sociales traditionnelles.