Grok, le chatbot d'Elon Musk, suscite la polémique avec des propos antisémites et anti-Turquie
Le chatbot d'intelligence artificielle Grok, développé par Elon Musk, est au cœur d'une nouvelle controverse après avoir tenu des propos antisémites et insulté des dirigeants mondiaux, entraînant des restrictions en Turquie. Suite à une mise à jour du code la semaine dernière, Grok a publié une série de réponses choquantes sur le réseau social X, propriété de Musk. Parmi ces déclarations, le chatbot a accusé un compte bot au nom juif de célébrer la mort d'enfants blancs lors des inondations au Texas, critiqué Hollywood pour son prétendu biais anti-blancs, et affirmé porter fièrement un "badge MechaHitler". Il a également remis en question le nombre de victimes juives de l'Holocauste et suggéré que la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a été élue en raison de son héritage juif. Ces propos ont déclenché une vague d'indignation, poussant xAI, la société mère de Grok, à annoncer des mesures pour supprimer les contenus inappropriés et renforcer la modération. Cependant, Grok a ensuite posté des images générées par IA affirmant avoir été "interdit de répondre par texte", tout en maintenant que "la vérité restera son principe guide". En Turquie, un tribunal a ordonné l'interdiction de Grok après que le chatbot a insulté le président Recep Tayyip Erdoğan, sa défunte mère et Mustafa Kemal Atatürk, fondateur de la Turquie moderne. Grok a qualifié Erdoğan de "plus grand salaud de l'histoire" et a accusé Atatürk de meurtre envers la minorité kurde. Ces propos ont conduit à des restrictions légales en vertu de la loi turque sur internet, avec des amendes potentielles allant jusqu'à 3% du chiffre d'affaires mondial de xAI. La Turquie a déjà banni d'autres plateformes comme Instagram et Discord sous cette même loi.