Question à Eric : Mon mari considère cet aspect de mon travail comme irrespectueux envers lui
Par Eric Thomas | [email protected] Mis à jour : 22 mai 2025 à 5h43 (heure EDT)
Cher Eric : Je suis une cadre supérieure employée par une grande entreprise mondiale. Dans mon environnement professionnel, il est courant et attendu que je rencontre des collègues, des clients et des fournisseurs - parfois lors de voyages d'affaires, souvent seule, souvent pour des déjeuners et dîners d'affaires dans des restaurants.
Mon mari est propriétaire d'une entreprise dans un autre secteur, n'a jamais travaillé dans un cadre de bureau professionnel, et tous ses collègues sont des hommes. Mes repas professionnels sont un point de discorde avec mon mari s'ils impliquent que je dîne seule avec un autre homme. Il se fâche et s'énerve.
J'ai discuté avec lui des raisons de sa réaction. Il dit qu'il n'a pas d'insécurité ou de méfiance, mais que c'est simplement irrespectueux de ma part de dîner seule avec d'autres hommes.
J'ai essayé d'expliquer que c'est une pratique courante dans ma profession et mon lieu de travail. J'ai demandé ce que je pouvais faire pour l'aider à changer d'avis, et quelle différence cela fait si un collègue est un homme, une femme ou non binaire.
Il a soutenu ma carrière dans tous les autres aspects, et nous maximisons notre temps ensemble même si nous travaillons tous deux de longues heures.
J'essaie d'éviter les dîners professionnels seuls avec des hommes, mais parfois c'est nécessaire. Dans ce cas, je lui donne un préavis et des informations aussi tôt que possible et me prépare à la dispute.
- Cadre sans intention d'irrespect
Chère Cadre : Votre mari dit qu'il n'a pas d'insécurité ou de méfiance, mais en l'absence de ces émotions, j'ai du mal à comprendre son problème.
J'ai lu votre lettre et je n'arrêtais pas de penser : 'Est-ce qu'il lui fait confiance, ou pas ?' Car dans un mariage solide, un dîner seul avec qui que ce soit, même un collègue masculin, est une chose plutôt anodine.
Chaque mariage a ses propres règles internes et certains lecteurs pourraient considérer ce genre de dîners comme un interdit mutuellement convenu. C'est parfaitement normal. Mais dans votre cas, ce n'est pas un aspect mutuellement accepté de votre mariage.
De plus, cette objection mine la légitimité de votre carrière. Il doit faire mieux.
Abordez ce point de discorde en thérapie de couple. Certains aspects de sa réaction semblent contrôlants ; c'est quelque chose à discuter avec un tiers neutre. De même, vous avez dû négocier l'impact émotionnel de ces disputes et toute culpabilité ressentie. C'est aussi quelque chose que vous pouvez et devriez aborder en thérapie.
Parfois, quand tout le reste fonctionne dans une relation, il est très productif de traiter une question spécifique en thérapie. Parfois la solution est simple ; parfois il y a beaucoup plus à découvrir.
Donnez-vous l'espace pour explorer, afin que vous puissiez continuer votre travail sans culpabilité, et qu'il apprenne à vous soutenir.
Cher Eric : J'ai une amie que je connais depuis l'université. Nous avons tous deux 70 ans. Elle pose des questions personnelles qui me blessent. Deux d'entre elles me dérangent particulièrement, et j'aimerais savoir comment répondre.
Je lutte avec mon poids depuis des années. Elle me dit constamment de prendre Ozempic ou de subir une chirurgie bariatrique. Cela me blesse beaucoup.
Je ne lui donnerais jamais de conseils, surtout de ce genre. Elle est mince. Mon cardiologue est contre tout médicament amaigrissant.
La deuxième question est qu'elle continue à me demander combien j'ai hérité de mes parents. Elle a travaillé 20 ans et est mariée à un homme prospère. J'ai travaillé 45 ans ; j'ai été mariée deux fois mais suis maintenant célibataire et me suis toujours soutenue seule. Je possède ma maison.
Comment gérer cela ?
- Fatiguée de l'indiscrétion
Chère Fatiguée : La franchise est votre meilleure alliée ici. Vous devriez probablement aborder chaque problème séparément, pour que la conversation ne déraille pas avec votre amie qui aurait l'impression que vous accumulez les plaintes.
Commencez par les remarques sur la perte de poids. En utilisant des déclarations en 'je', faites-lui savoir ce que vous acceptez ou non. Par exemple : 'Je ne veux plus parler de mon poids ou de solutions potentielles pour maigrir. Par le passé tu as fait des suggestions, et je sais que ton intention est bonne, mais je me sens blessée. Pourrais-tu arrêter ?'
Vous n'avez pas à débattre ou donner d'autres explications. Si elle en reparle, rappelez-lui : 'Je t'ai dit que cela me met mal à l'aise. Je n'en parlerai pas avec toi et si tu ne peux pas respecter cela, nous ne pouvons pas parler.'
Pour l'héritage, réagissez dans l'instant. La prochaine fois qu'elle vous pose la question, dites-lui : 'La réponse ne changera pas peu importe combien de fois tu demandes. Je n'en discute pas, et j'aimerais que tu laisses tomber.'
Envoyez vos questions à R. Eric Thomas à [email protected] ou P.O. Box 22474, Philadelphie, PA 19110. Suivez-le sur Instagram @oueric et inscrivez-vous à sa newsletter hebdomadaire sur rericthomas.com.
Publication originale : 22 mai 2025 à 5h26 (heure EDT)