L'Europe n'a d'autre choix que d'accepter les tarifs douaniers de Trump
L'Europe se trouve dans une impasse face aux nouvelles tarifs douaniers imposés par l'administration Trump. Selon des informations, les États-Unis ont proposé à Bruxelles un accord pour maintenir un droit de douane de 10% sur toutes les marchandises de l'Union européenne, avec une entrée en vigueur prévue le 1er août 2025. Cette décision intervient alors que l'UE est profondément divisée sur la question, la France et l'Allemagne adoptant des positions opposées.
Les détails de l'accord pourraient inclure des mesures spécifiques concernant les tarifs Section 232 sur les voitures, l'acier et l'aluminium. Un mécanisme d'atténuation proposé consisterait à appliquer les tarifs automobiles non pas sur les importations brutes mais nettes, ce qui bénéficierait aux constructeurs allemands comme BMW, Mercedes et VW ayant des usines aux États-Unis.
Cependant, cette mesure pourrait inciter les entreprises européennes à délocaliser leur production vers les États-Unis. Les questions restent nombreuses quant aux conditions que Trump pourrait imposer, notamment sur la régulation des entreprises numériques américaines ou l'ouverture des marchés agricoles européens.
La situation est compliquée par les divisions au sein du Conseil européen, où la France et l'Espagne pourraient former une minorité de blocage. Par ailleurs, l'administration Trump, renforcée par ses récents succès politiques, a besoin de ces revenus tarifaires pour combler son déficit budgétaire.
Face à ce dilemme, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen devra choisir entre accepter l'offre américaine au risque de diviser l'UE, ou la refuser avec les mêmes conséquences. À moins d'une modification substantielle de la proposition, l'acceptation semble inévitable.