Découverte Archéologique Révolutionnaire en France : Un Monument Sans Précédent Qui Pourrait Réécrire l'Histoire
Une découverte archéologique majeure dans l'est de la France révèle un ensemble d'enclos imbriqués, unique en son genre, utilisé durant au moins trois périodes distinctes. Ce site, situé près de Dijon à Marliens, pourrait remettre en question notre compréhension des pratiques funéraires et des échanges commerciaux de l'époque néolithique à l'âge du fer.
Le monument principal se compose de trois enclos interconnectés, dont un circulaire de 11 mètres de diamètre, le plus grand du groupe. Deux autres structures, en forme de fer à cheval et circulaire ouverte, sont reliées à l'enclos central. Des traces de graviers suggèrent la présence d'une clôture, renforçant le caractère inédit de cette configuration.
Parmi les artefacts découverts, sept pointes de flèches en silex, deux bracelets d'archer, un briquet en silex et une dague en alliage de cuivre datent probablement du néolithique (10 000 à 2 200 av. J.-C.). Un brassard portant des traces d'oxyde de fer lié à la pyrite indique une possible utilisation pour allumer des feux, souvent associée aux rites funéraires.
Sur une plaine de 6 000 m², cinq enclos circulaires datant de 1 500 à 1 300 av. J.-C. ont été identifiés. Bien que l'acidité du sol ait empêché la conservation des ossements non brûlés, des épingles en cuivre, un collier de 40 perles d'ambre et des tessons de céramique rares confirment cette période. À proximité, des urnes et des ornements funéraires témoignent d'une occupation du premier âge du fer.
Les analyses en cours, combinées à des études paléo-environnementales, permettront de reconstituer l'évolution de ce territoire à travers les âges. Cette découverte, qualifiée d'« inédite » par l'Inrap, ouvre de nouvelles perspectives sur les échanges commerciaux et les pratiques culturelles des sociétés anciennes.