Des scientifiques de l'UCLA développent une crème topique qui régénère les cheveux en une semaine seulement
Depuis des décennies, la recherche d'un véritable remède contre la calvitie a été marquée par de fausses promesses, des résultats scientifiques inégaux et des produits qui promettent une repousse mais ralentissent à peine la chute. Mais aujourd'hui, des chercheurs de l'UCLA ont mis au point une solution révolutionnaire : une crème topique qui permettrait de régénérer les cheveux en seulement une semaine. Nommée PP405, cette crème n'est pas qu'un simple espoir. Développée par une équipe de spécialistes en médecine régénérative et désormais licenciée à une startup biotechnologique appelée Pelage Pharmaceuticals, elle agit en réactivant les follicules pileux dormants, rallumant ainsi la croissance dans des zones où elle avait disparu depuis longtemps. Contrairement aux traitements classiques comme le minoxidil ou le finastéride, qui ralentissent la chute ou épaississent les cheveux existants, le PP405 s'attaque à la cause racinaire. Littéralement. Le secret réside dans l'inhibition du transporteur mitochondrial de pyruvate (MPC). En bloquant cette voie, la crème réveille les cellules souches des follicules et relance la production naturelle de cheveux. Lors des premiers essais, des hommes souffrant de calvitie avancée ont constaté une augmentation de la densité capillaire allant jusqu'à 20 % en huit semaines, certains observant même une repousse en seulement sept jours. La science est prometteuse, tout comme le soutien financier. En 2024, Pelage Pharmaceuticals a levé 16,75 millions de dollars en financement de série A, suivis de 14 millions supplémentaires apportés par Google Ventures (GV). C'est l'un des traitements contre la calvitie les mieux financés en développement clinique, et contrairement aux autres, il est non invasif, sans médicament et ne nécessite ni greffe de cheveux ni suppression hormonale. Les essais cliniques de phase 2a ont impliqué 78 hommes et femmes appliquant quotidiennement le PP405 pendant quatre semaines. Contrairement au groupe placebo, une partie significative des participants a constaté une repousse visible et mesurable, y compris dans des zones considérées comme définitivement dégarnies. Aucune absorption systémique n'ayant été détectée dans le plasma sanguin, le profil de sécurité semble solide. Les essais complets de phase 3 devraient commencer en 2026, mais l'enthousiasme est déjà palpable. Bien que nous ne soyons pas encore au stade du remède miracle, c'est de loin la solution scientifique la plus proche pour résoudre l'énigme de la perte de cheveux, un marché qui pèse des milliards. Pour ceux qui avaient abandonné tout espoir de retrouver leur chevelure, le PP405 pourrait bien être la première vraie raison d'y croire à nouveau.