Mon grand-père avait une fille de 4 ans avant de mourir. Je l'ai prise chez moi, et ma vie a basculé.
À 23 ans, ma vie a pris un tournant inattendu lorsque mon grand-père est décédé, laissant derrière lui une fille de 4 ans, Lenka. Ma famille, refusant de s'en occuper, voulait la placer en orphelinat. Sans hésiter, je l'ai accueillie chez moi, ignorant les défis qui m'attendaient.
Lenka, silencieuse et traumatisée, a eu du mal à s'adapter. Les premières nuits ont été difficiles, avec des accidents et des pleurs étouffés. Malgré mes doutes et mes peurs, j'ai décidé de me battre pour elle, même face à une travailleuse sociale hostile qui doutait de mes capacités.
Les formalités administratives ont été un cauchemar, mais j'ai persévéré. J'ai vendu ma moto pour subvenir à ses besoins et cherché de l'aide auprès de ma communauté. Lenka commence enfin à sourire, surtout en jouant avec le chien de ma voisine, qui l'a gardée pendant que je récupérais ses affaires.
Un soir, elle m'a surpris en pleurs et m'a demandé si c'était à cause d'elle. Son étreinte a scellé ma détermination à la protéger coûte que coûte. Je cherche maintenant des jouets et des vêtements pour elle, tout en préparant notre prochaine étape : la thérapie.
Les commentaires en ligne m'ont encouragé et conseillé, notamment sur la nécessité de documenter tout ce qui concerne Lenka et de ne pas négliger ma propre santé mentale. Malgré les obstacles, je ne regrette rien. Lenka est ma priorité, et je ferai tout pour lui offrir une vie meilleure.