"Gangster sensible" : Pourquoi assumer sa sensibilité est une force
Je pleure souvent. Demandez à mes proches. Les larmes sont mon langage émotionnel, qu'il s'agisse de tristesse, de joie ou de colère. Mon thérapeute le confirme : c'est une libération saine. Désormais, je me revendique comme une "gangster sensible", terme popularisé par Amaya Espinal, candidate de "Love Island USA".
Lors de la saison 7, Espinal a été critiquée pour son émotivité. Comme moi, elle exprime ses sentiments sans filtre - une qualité selon moi. Pourtant, lors d'un jeu télévisé le 1er juillet, un collègue masculin lui a reproché de "trop pleurer" via une note anonyme. Sa réponse fut parfaite : "Dieu m'en préserve, je suis une gangster sensible".
Elle a ajouté : "Certains y voient une faiblesse. Après tout ce que j'ai vécu, j'y vois une force." Malgré cela, deux candidats ont continué à la critiquer pour son affection "excessive", sans qu'aucune femme ne la défende. Son partenaire actuel a même avoué "prendre ses distances" à cause de sa nature expressive.
Cette scène m'a émue aux larmes. Combien de fois m'a-t-on dit "Tu es trop sensible" après m'avoir blessée ? Aux détracteurs des "gangsters sensibles" : vous avez tort. Nous aimons intensément, donnons sans compter, et sommes d'une loyauté rare. Oui, nous utilisons beaucoup de mouchoirs, mais qui refuserait un amour inconditionnel en échange ?
Si notre sensibilité vous dérange, dites-le poliment. Et si nos larmes vous mettent mal à l'aise, c'est votre problème, pas le nôtre. Alexis Jones, rédactrice en santé mentale chez PS, signe cette tribune personnelle.