Stanford célèbre un siècle d'innovations révolutionnaires en ingénierie
L'Université de Stanford commémore 100 ans d'excellence en ingénierie, mettant en lumière un siècle de découvertes scientifiques et présentant les technologies de demain. Cet anniversaire marque les contributions majeures de l'institution dans divers domaines, de la bioingénierie aux énergies renouvelables.
Soham Sinha, doctorant en bioingénierie à Stanford, travaille sur un projet digne de la science-fiction : l'impression 3D d'un cœur humain fonctionnel. "Notre objectif est de créer un cœur complet avec son réseau vasculaire pour le maintenir en vie", explique-t-il. Le jeune chercheur souligne l'aspect pionnier de ses travaux qui repoussent les frontières de la science.
Ces recherches se déroulent dans le laboratoire du professeur Mark Skylar-Scott, qui a révolutionné l'ingénierie tissulaire. "Quand j'ai réussi à vasculariser des tissus épais, j'ai compris que nous tenions une avancée majeure", confie le scientifique. Cette innovation ouvre la voie à des solutions pour des problèmes médicaux complexes.
Connor Hoffman, président du projet de voiture solaire de Stanford, présente l'"Azimuth", un véhicule entièrement alimenté à l'énergie solaire. "Stanford a toujours été mon rêve depuis que j'ai vu 'Stanley', leur premier véhicule autonome", raconte l'étudiant en génie électrique. Pour lui, ce centenaire revêt une importance particulière.
Jennifer Widom, doyenne de l'école d'ingénierie, exprime sa fierté de diriger l'institution pendant ce jalon historique. "Décennie après décennée, Stanford a produit des innovations majeures", déclare-t-elle, anticipant déjà le siècle à venir. L'université continue d'attirer les esprits les plus brillants.
L'histoire de Stanford est jalonnée de succès retentissants. Dans les années 1930, les fondateurs de HP s'y sont rencontrés. Dans les années 1990, ses étudiants ont créé Yahoo, Google et Nvidia. Aujourd'hui, des chercheurs comme Sinha portent cet héritage vers l'avenir. "Ce n'est pas juste un doctorat, c'est une passion", affirme le jeune bioingénieur, incarnant l'esprit d'innovation qui anime Stanford depuis un siècle.