Nintendo verrouille le port USB-C de la Switch 2 et sabote les stations d'accueil tierces
Nintendo a délibérément restreint la compatibilité de la Switch 2 avec les accessoires tiers, selon une enquête approfondie. En utilisant un nouveau schéma de cryptage et une puce dédiée, la société japonaise empêche les stations d'accueil non officielles de fonctionner correctement. Cette décision impacte particulièrement les utilisateurs voyageant avec leur console, les empêchant de connecter facilement leur Switch 2 à des écrans externes ou des lunettes vidéo.
Les tests réalisés avec un analyseur USB-C PD révèlent que la Switch 2 ne suit pas les standards USB classiques. Lorsqu'elle est connectée à une station tierce, la console refuse souvent de négocier l'alimentation électrique ou interrompt brusquement la communication. Nintendo introduit des messages propriétaires cryptés que seuls ses appareils officiels peuvent décrypter.
Parmi tous les accessoires testés, seule la station Antank S3 Max parvient à communiquer avec la Switch 2. Elle utilise apparemment la même clé d'authentification que Nintendo, bien que les fabricants avertissent que cette compatibilité pourrait être remise en cause par des mises à jour futures. Cette situation pose des questions sur l'ouverture des standards USB-C, normalement conçus pour être universels.
Nintendo justifie probablement ces restrictions par des considérations de sécurité et de qualité. Cependant, des tests thermiques montrent que les stations tierces ne surchauffent pas davantage la console que le dock officiel. Le véritable enjeu réside dans le principe même de l'interopérabilité USB-C, que Nintendo choisit de contourner pour contrôler strictement son écosystème matériel.