5 rebrandings désastreux et les leçons à en tirer
Les rebrandings audacieux sont au cœur des Brand Impact Awards, qui récompensent les meilleures identités de marque à travers le monde. Cependant, lorsqu'ils échouent, les conséquences peuvent être désastreuses : coûts élevés, critiques en ligne et perte de fidélité des clients. Richard Hunt, directeur de Liquidation Centre, analyse cinq cas emblématiques et les enseignements à en tirer.
1. PrettyLittleThing (2025) En mars 2025, la marque de mode a abandonné son rose vif signature pour un look noir et blanc minimaliste. Objectif : paraître plus mature. Résultat : un rejet massif des clientes fidèles à son identité ludique. Leçon : ne vous éloignez pas trop de ce qui a fait votre succès.
2. Jaguar Land Rover (2023) Le passage à 'JLR' a supprimé la mention 'Land Rover', élément iconique du nom. Cette volonté de modernisation a été perçue comme un reniement de l'héritage de la marque. Leçon : respectez votre patrimoine tout en évoluant.
3. Twitter (2023) Le remplacement de l'oiseau Larry par un simple 'X' et l'abandon du nom Twitter ont suscité une réaction très négative. Des années plus tard, les utilisateurs continuent d'utiliser l'ancien nom. Leçon : ne rebaptisez pas une marque établie à la légère.
4. Hyundai (2023) La campagne visant à changer la prononciation du nom (de 'Hyun-die' à 'Hyun-day') a divisé. Certains y ont vu un hommage aux origines coréennes, d'autres une initiative inutile. Leçon : les habitudes des consommateurs sont difficiles à modifier.
5. Tropicana Le redesign trop minimaliste de l'emballage en 2009 a rendu le produit méconnaissable, entraînant une chute des ventes. La marque a dû faire machine arrière en quelques semaines. Leçon : la familiarité visuelle est cruciale.
En conclusion : un rebranding réussi nécessite de respecter l'héritage de la marque, d'éviter les changements radicaux et de maintenir le lien avec la clientèle existante.